[10 ans de BIM en Europe] Le bilan de l'EUBTG : réussites, défis et perspectives pour 2025
Alors que 2024 s'apprête à tirer sa révérence, l'EUBTG (European BIM Task Group) nous offre un petit cadeau de fin d'année : un rapport exhaustif sur l'état du BIM en Europe. Une décennie d'avancées technologiques, d'adoptions progressives, et, disons-le franchement, de quelques cafouillages. Ce document, publié le 17 décembre 2024, est un miroir tendu au secteur : réussites, défis et promesses pour 2025.
Si le Royaume-Uni et les Pays-Bas jouent les premiers de la classe, d'autres, comme la France, préfèrent avancer prudemment (à leur rythme, diront certains). Mais au-delà des disparités, ce rapport propose une mine d'informations pratiques pour les professionnels. Alors, prêt pour une plongée dans l'univers BIM version 2024 ? Nous, on a déjà enfilé les palmes et le tuba.
Le BIM à 10 ans : entre promesses tenues et crises d'adolescence
Depuis 2014, le BIM est passé d'un buzzword à un outil stratégique incontournable. Mais voilà, à 10 ans, il commence à montrer des signes d'adolescence : un potentiel incroyable, mais des défis persistants. Le rapport de l'EUBTG illustre ces évolutions à travers des données concrètes, des comparatifs entre pays et une vision claire des standards internationaux comme l'ISO 19650.
60 % des pays européens ont une stratégie nationale BIM, mais seulement 40 % l'appliquent correctement. Finalement, le BIM, c'est un peu comme les bonnes résolutions : tout le monde en parle, peu s'y tiennent.
Les enseignements concrets du rapport
1. L'adoption du BIM : une Europe à plusieurs vitesses
- Les bons élèves : Royaume-Uni et Pays-Bas, où le BIM est omniprésent dans les marchés publics.
- Les retardataires : Espagne et Italie, où l'adoption reste fragmentée.
- Et la France ? Quelque part au milieu : des bases solides, mais des applications encore timides.
2. L'interopérabilité : un défi technique
65 % des répondants citent des problèmes de compatibilité entre outils comme frein principal. En clair, le BIM reste parfois une belle promesse… jusqu'à ce que Revit et ArchiCAD refusent de jouer ensemble.
3. La formation : nerf de la guerre
Près de 70 % des professionnels jugent insuffisante la montée en compétences BIM au sein de leur organisation. Ce ne sont pas les outils de base qui posent problème, mais plutôt des compétences avancées comme la maîtrise de Dynamo ou la gestion des workflows complexes.
Cas pratiques inspirants : le BIM en action
La France face à l'Europe : ambitions ou retard ?
La France progresse lentement, mais sûrement. Les freins principaux restent :
- Des coûts élevés pour les PME.
- Un manque de standardisation appliquée dans les projets publics.
Malgré tout, des initiatives locales montrent que la dynamique est là, et le potentiel pour rattraper le retard existe. Peut-être que 2025 sera l'année du déclic ?
Défis et opportunités : cap sur 2025
Défis :
- Harmonisation des standards : Réduire les incohérences entre acteurs.
- Investissement dans les compétences : Former des experts, pas juste des utilisateurs.
- Accessibilité accrue : Créer des outils simples et abordables pour les PME.
Opportunités :
- Automatisation : Des workflows fluides où les tâches répétitives disparaissent, c'est déjà en cours.
- Durabilité : Les projets verts pilotés par le BIM sont en plein essor, et les pays nordiques montrent l'exemple.
Conclusion : 2024, une étape clé avant 2025
2024 a marqué un tournant pour le BIM en Europe. Alors que 2025 s'annonce comme l'année de l'intelligence artificielle et de l'automatisation, le BIM reste le levier incontournable pour moderniser et rendre durable le secteur.
Et vous, êtes-vous prêts à passer à la vitesse supérieure en 2025 ? Si oui, plongez dans ce rapport, parce qu'attendre, c'est laisser filer l'innovation. Après tout, mieux vaut être acteur de la transition que spectateur du changement.
Rapport EUBGT à télécharger
