Pour reprendre les mots Olivier Turlier, je suis en phase avec les deux derniers messages.
Je vais tout de même apporter une précision sur un de mes propos qui me semble avoir été mal compris. Je vais donc tâcher d'être plus clair (du coup, je vais -encore- rédiger un pavé) :
Dans mon message précédent, je parlais bien de notre vision, même inconsciente, de ce qu'impliquerait un changement. J'ai bien dis que nous "concevons le changement comme un gouffre financier et chronophage". Il s'agit donc bien d'anticiper, même mal, ce qu'un changement quel qu'il soit peut avoir comme impact.
Force est de constater que depuis ces 4 dernières années en tant que formateur sur divers aspects du BIM, le propos le plus courant -pour ne pas dire systématique- que je rencontre est bien celui du "combien ça va me coûter ?" ou encore "Je ne peux (veux ?) pas laisser mes collaborateurs prendre le temps nécessaire à l'apprentissage de nouveaux outils", etc.
Dans une autre discussion sur ce site, j'évoquais une sollicitation de MOA totalement ubuesque qui avait été demandée à un de mes clients. Ce client nous a sous-traiter cette mission, qu'il ne pouvait remplir en interne. Il s'agissait de modélisation de revêtements de sols et muraux carrelés (compris escaliers, etc.). Et en 3D, s'il vous plait !
Si ce client doit répondre de plus en plus à ce genre de demandes, difficile de lui donner tort lorsqu'il voit dans cette obligation une perte de temps et d'argent. L'intégration d'un nouveau collaborateur et la définition de ce nouveau poste, la formation de ce dernier sur un nouvel logiciel 3D, l'acquisition dudit logiciel, l'augmentation de la surface ou la restructuration des bureaux sont autant de facteurs qui entraineraient sans doute l'obligation de traiter plus de chantiers. Cela signifierait à son tour plus d'ouvriers, peut-être plus de conducteurs de travaux, etc. S'il reste la possibilité de sous-traiter, cela représente tout de même un coût et des contraintes supplémentaires qui ne sauraient être amorties (= rentabilisées). Et bien sûr, cette mission supplémentaire, qui n'existait pas par le passé et dont il est tout à fait possible de se passer sans gêne aucune, entraine un surcoût du chantier, ce qui ne va pas avec le discours qui est tenu au MOA comme quoi le BIM permet de réduire les coûts de ce même chantier. Tout cela pour une demande ubuesque.
Il y aurait beaucoup à en dire, mais j'ai déjà beaucoup digresser sur un sujet hors de propos, ici.
Je terminerai en répondant à ceci :
J'ai envie de répondre : C'est pourtant le sujet initial. De plus, si Hexabim se veut le premier réseau social francophone sur le BIM, alors il doit de facto permettre à ces utilisateurs de proposer leurs solutions, pourvu qu'elles soient éclairées et argumentées, comme ce fut le cas de votre réponse.
Je vais tout de même apporter une précision sur un de mes propos qui me semble avoir été mal compris. Je vais donc tâcher d'être plus clair (du coup, je vais -encore- rédiger un pavé) :
Sinon, je ne suis pas tout à fait d'accord sur le "gouffre financier et chronophage" ; lorsqu'on est chef d'entreprise (et économiste de surcroît), on cherche bien entendu la rentabilité ; un chef d'entreprise n'est jamais réfractaire au changement quand cela peut lui faire gagner de l'oseille.
Dans mon message précédent, je parlais bien de notre vision, même inconsciente, de ce qu'impliquerait un changement. J'ai bien dis que nous "concevons le changement comme un gouffre financier et chronophage". Il s'agit donc bien d'anticiper, même mal, ce qu'un changement quel qu'il soit peut avoir comme impact.
Force est de constater que depuis ces 4 dernières années en tant que formateur sur divers aspects du BIM, le propos le plus courant -pour ne pas dire systématique- que je rencontre est bien celui du "combien ça va me coûter ?" ou encore "Je ne peux (veux ?) pas laisser mes collaborateurs prendre le temps nécessaire à l'apprentissage de nouveaux outils", etc.
Dans une autre discussion sur ce site, j'évoquais une sollicitation de MOA totalement ubuesque qui avait été demandée à un de mes clients. Ce client nous a sous-traiter cette mission, qu'il ne pouvait remplir en interne. Il s'agissait de modélisation de revêtements de sols et muraux carrelés (compris escaliers, etc.). Et en 3D, s'il vous plait !
Si ce client doit répondre de plus en plus à ce genre de demandes, difficile de lui donner tort lorsqu'il voit dans cette obligation une perte de temps et d'argent. L'intégration d'un nouveau collaborateur et la définition de ce nouveau poste, la formation de ce dernier sur un nouvel logiciel 3D, l'acquisition dudit logiciel, l'augmentation de la surface ou la restructuration des bureaux sont autant de facteurs qui entraineraient sans doute l'obligation de traiter plus de chantiers. Cela signifierait à son tour plus d'ouvriers, peut-être plus de conducteurs de travaux, etc. S'il reste la possibilité de sous-traiter, cela représente tout de même un coût et des contraintes supplémentaires qui ne sauraient être amorties (= rentabilisées). Et bien sûr, cette mission supplémentaire, qui n'existait pas par le passé et dont il est tout à fait possible de se passer sans gêne aucune, entraine un surcoût du chantier, ce qui ne va pas avec le discours qui est tenu au MOA comme quoi le BIM permet de réduire les coûts de ce même chantier. Tout cela pour une demande ubuesque.
Il y aurait beaucoup à en dire, mais j'ai déjà beaucoup digresser sur un sujet hors de propos, ici.
Je terminerai en répondant à ceci :
Je ne sais pas si le forum autorise à prendre position ainsi ; je ne cherche pas à faire de la publicité
J'ai envie de répondre : C'est pourtant le sujet initial. De plus, si Hexabim se veut le premier réseau social francophone sur le BIM, alors il doit de facto permettre à ces utilisateurs de proposer leurs solutions, pourvu qu'elles soient éclairées et argumentées, comme ce fut le cas de votre réponse.
Bonjour à toutes et à tous,
En phase avec Florent, et peut-être parce que j'ai 54 ans, je ressens une baisse de la pertinence/originalité en conception au profit du respect de règles de plus en plus prégnantes (jusque-là on est tous d'accord je crois) ... et aussi par la montée en complexité de l'utilisation des logiciels.
En cherchant à ne pas trop dériver du post d'origine, mon conseil est d'investir financièrement au minimum, quitte à jongler entre plusieurs logiciels, plutôt que d'hypothéquer sa maison pour s'offrir la dernière "merco" du moment qui aura de toute façon besoin de passer très souvent au garage ...
Par exemple, dans mon dernier BET, il y a eu une étude de "cinétique" permettant d'évaluer le risque de collision entre le "colis" de 900 t et la structure fixe adjacente, durant le déplacement de celui-ci. Le projeteur a passé + de 2mois là-dessus : Autocad, en 3d, puis Revit + Navisworks. Bon, comme le client a son compte en banque alimenté par nos impôts, la question du coût de la prestation ne se pose pas, mais celle de l'efficience reste entière. Comme tous ces acteurs sont restés persuadés du bien-fondé de la démarche sur cette affaire, j'ai bricolé pour moi-même un script grasshopper sur Rhinoceros qui a permis de faire de même : ça m'a pris 2 jours pour arriver aux mêmes conclusions!
Concernant Sketchup, c'est génial pour apprendre et visualiser en 3D les interactions (ça aide la conception), mais le passage en 2D au travers de Layout reste ... peu évident
Pour l'étude de prix, il faudrait qqchose qui permette de compter les objets, un bon visualisateur BIM devrait pouvoir non ?
Bonne journée
PS : évidemment, mes propos n'engagent que moi, et si je prends le temps d'écrire ici, c'est pour aider. Le présent est terrible, l'avenir est pour le moins incertain, alors tentons de revenir à des rapports humains de qualité.
Salutations de Marseille
En phase avec Florent, et peut-être parce que j'ai 54 ans, je ressens une baisse de la pertinence/originalité en conception au profit du respect de règles de plus en plus prégnantes (jusque-là on est tous d'accord je crois) ... et aussi par la montée en complexité de l'utilisation des logiciels.
En cherchant à ne pas trop dériver du post d'origine, mon conseil est d'investir financièrement au minimum, quitte à jongler entre plusieurs logiciels, plutôt que d'hypothéquer sa maison pour s'offrir la dernière "merco" du moment qui aura de toute façon besoin de passer très souvent au garage ...
Par exemple, dans mon dernier BET, il y a eu une étude de "cinétique" permettant d'évaluer le risque de collision entre le "colis" de 900 t et la structure fixe adjacente, durant le déplacement de celui-ci. Le projeteur a passé + de 2mois là-dessus : Autocad, en 3d, puis Revit + Navisworks. Bon, comme le client a son compte en banque alimenté par nos impôts, la question du coût de la prestation ne se pose pas, mais celle de l'efficience reste entière. Comme tous ces acteurs sont restés persuadés du bien-fondé de la démarche sur cette affaire, j'ai bricolé pour moi-même un script grasshopper sur Rhinoceros qui a permis de faire de même : ça m'a pris 2 jours pour arriver aux mêmes conclusions!
Concernant Sketchup, c'est génial pour apprendre et visualiser en 3D les interactions (ça aide la conception), mais le passage en 2D au travers de Layout reste ... peu évident
Pour l'étude de prix, il faudrait qqchose qui permette de compter les objets, un bon visualisateur BIM devrait pouvoir non ?
Bonne journée
PS : évidemment, mes propos n'engagent que moi, et si je prends le temps d'écrire ici, c'est pour aider. Le présent est terrible, l'avenir est pour le moins incertain, alors tentons de revenir à des rapports humains de qualité.
Salutations de Marseille
Je rebondis sur ce qu'a écrit François :
"nos axes de communication depuis quelques années à base de "BIM manager depuis 15 ans", et :
"des outils que nous ne savons de toute façon pas utiliser comme il se doit"
On touche du doigt un des problèmes qui entrave la progression du "BIM" : chacun se rend bien compte que les outils sont puissants (enfin pas tous quand même), mais ils ne sont pas adaptés aux utilisateurs ; ils sont conçus pour des informaticiens et non pas pour ceux à qui ils sont destinés ; il faut beaucoup de temps pour les apprendre, et encore plus pour les maîtriser ; et j'entends par les maîtriser, pouvoir s'en servir correctement dans 99% des cas de figures d'un exercice professionnel normal, pas la maîtrise d'un expert capable d'utiliser toutes les options, même les plus inutiles (ou les plus redondantes).
Prenons le cas de la DAO avec Autocad. Lorsqu'on apprenait à utiliser Autocad à ses débuts (ou presque) dans les années 90, il ne fallait pas plus d'une vingtaine d'heures pour pouvoir s'en servir et sortir des plans de manière à peu près correcte ; en tous cas, d'être capable de sortir un plan rigoureusement identique à ce qui était fait à la main. On en avait une pleine maîtrise au bout d'un mois d'utilisation. Le gain de temps (la rentabilité) se faisait ressentir très rapidement, si bien qu'il n'y a jamais eu besoin d'un Plan Numérique ou d'un quelconque stratagème gouvernemental ou de lobbying pour imposer cette solution. Elle s'est imposée d'elle-même. Sketchup est dans la même veine.
En revanche, regardons les outils dont nous disposons aujourd'hui. Je ne vais pas pointer du doigt un outil en particulier, même s'il y a un logiciel de dessin qui me semble particulièrement symptomatique. Il faut désormais un mois de formation pour commencer à sortir des documents, et pas moins de 3 mois pour commencer à en maîtriser l'usage. C'est beaucoup trop long. Un bon logiciel, selon moi, est un logiciel, qui s'apprend en 1 semaine maximum et qui est maîtrisé après 1 mois d'utilisation maximum.
Le logiciel doit rester un outil. Hors aujourd'hui, l'outil veut remplacer l'utilisateur, si bien qu'il faut presque être informaticien pour pouvoir se servir de la plupart des logiciels métiers. Regardons la réalité en face : la plupart des utilisateurs bidouillent pour pouvoir se servir de leur logiciel.
Un maçon n'a pas besoin d'être un professionnel de la mécanique pour utiliser un élévateur télescopique... Cela devrait être pareil pour nos outils.
Je crois que la plupart des utilisateurs de ce forum sont des personnes qui se passionnent pour le numérique, qui ne sont pas réfractaires au changement, bien au contraire. Mais le changement ne peut se faire en un claquement de doigt.
Il y a quelques conditions à réunir pour parvenir à ce changement de paradigme :
- d'abord il faut que le client ait un réel intérêt à ce changement ; il faut que cela réponde à un besoin ; allons voir du côté du Bimworld, et regardons si les Maîtres d'ouvrage y sont représentés ; combien y trouve-t-on d'entreprises vendant de la GMAO? et parmi celles-là, combien de vendent de la GMAO en BIM? et en BIM efficient?
- les clients se rendent bien compte de ce que va leur coûter et de ce qu'il va leur falloir mettre en place ; donc la seconde condition serait que les outils soient relativement stable, c'est à dire :
* qu'il n'y ait pas besoin de former l'utilisateur tout le temps
* que le client puisse amortir le temps investi en formation, en ayant un outil qui fonctionne de manière optimale pendant quelques années
* que l'outil soit mis sur le marché en ayant fait ses preuves (trop souvent les outils sont mis sur le marché, alors qu'ils sont encore en phase de développement)
- il faudrait comme évoqué que la prise en main soit plus rapide, ce qui éviterait, entre autre, un coût d'investissement difficile à amortir, et le risque de perdre son investissement lorsque le salarié quitte la structure.
On va trop vite. Il faut déjà des années à nos jeunes pour apprendre leur métier dans un contexte de construction toujours plus complexe ; s'ils doivent concentrer leurs efforts sur leurs outils, ils ne seront plus capables de maîtriser l'essence même de leur métier : la construction. Combien d'entre eux ont déjà parcouru un DTU?
L'origine de ce problème, c'est peut-être qu'on a deux mastodontes de l'édition informatique qui s'affrontent et qui veulent écraser la concurrence. Sans ce comportement contre-productif, peut-être que les ifc auraient eu plus de succès et qu'on n'en serait pas là. En fin de compte, ils se tirent une balle dans le pied.
Sinon, je ne suis pas tout à fait d'accord sur le "gouffre financier et chronophage" ; lorsqu'on est chef d'entreprise (et économiste de surcroît), on cherche bien entendu la rentabilité ; un chef d'entreprise n'est jamais réfractaire au changement quand cela peut lui faire gagner de l'oseille. Personne ne travaille pour la gloire, même si nous aimons tous notre job.
Donc pour conclure sur le choix de logiciels pour un économiste indépendant qui veut faire un peu de plan, je conseillerais de choisir Autocoad LT + Sketchup pour le dessin, et Attic+ D1/Q1-D2/Q2 avec Winoffre pour l'économie ; pour commencer, c'est amplement suffisant ; en plus avec Autocad LT on peut avoir Revit LT pour une somme assez modeste, ce qui permet d'ouvrir les maquettes si besoin, et de commencer à se faire la main sur cet outil.
Niveau dessin, on peut normalement tout faire avec Skecthup, mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus pratique pour les échanges. La prise en main est rapide et le dessin aussi ; je connais plusieurs utilisateurs chevronnés de plusieurs logiciels qui prétendent qu'il est imbattable en rapidité d'usage.
Je ne sais pas si le forum autorise à prendre position ainsi ; je ne cherche pas à faire de la publicité ; il y a d'autres logiciels comme Multidoc et Bimoffice qui marchent bien également pour la partie économie.
"nos axes de communication depuis quelques années à base de "BIM manager depuis 15 ans", et :
"des outils que nous ne savons de toute façon pas utiliser comme il se doit"
On touche du doigt un des problèmes qui entrave la progression du "BIM" : chacun se rend bien compte que les outils sont puissants (enfin pas tous quand même), mais ils ne sont pas adaptés aux utilisateurs ; ils sont conçus pour des informaticiens et non pas pour ceux à qui ils sont destinés ; il faut beaucoup de temps pour les apprendre, et encore plus pour les maîtriser ; et j'entends par les maîtriser, pouvoir s'en servir correctement dans 99% des cas de figures d'un exercice professionnel normal, pas la maîtrise d'un expert capable d'utiliser toutes les options, même les plus inutiles (ou les plus redondantes).
Prenons le cas de la DAO avec Autocad. Lorsqu'on apprenait à utiliser Autocad à ses débuts (ou presque) dans les années 90, il ne fallait pas plus d'une vingtaine d'heures pour pouvoir s'en servir et sortir des plans de manière à peu près correcte ; en tous cas, d'être capable de sortir un plan rigoureusement identique à ce qui était fait à la main. On en avait une pleine maîtrise au bout d'un mois d'utilisation. Le gain de temps (la rentabilité) se faisait ressentir très rapidement, si bien qu'il n'y a jamais eu besoin d'un Plan Numérique ou d'un quelconque stratagème gouvernemental ou de lobbying pour imposer cette solution. Elle s'est imposée d'elle-même. Sketchup est dans la même veine.
En revanche, regardons les outils dont nous disposons aujourd'hui. Je ne vais pas pointer du doigt un outil en particulier, même s'il y a un logiciel de dessin qui me semble particulièrement symptomatique. Il faut désormais un mois de formation pour commencer à sortir des documents, et pas moins de 3 mois pour commencer à en maîtriser l'usage. C'est beaucoup trop long. Un bon logiciel, selon moi, est un logiciel, qui s'apprend en 1 semaine maximum et qui est maîtrisé après 1 mois d'utilisation maximum.
Le logiciel doit rester un outil. Hors aujourd'hui, l'outil veut remplacer l'utilisateur, si bien qu'il faut presque être informaticien pour pouvoir se servir de la plupart des logiciels métiers. Regardons la réalité en face : la plupart des utilisateurs bidouillent pour pouvoir se servir de leur logiciel.
Un maçon n'a pas besoin d'être un professionnel de la mécanique pour utiliser un élévateur télescopique... Cela devrait être pareil pour nos outils.
Je crois que la plupart des utilisateurs de ce forum sont des personnes qui se passionnent pour le numérique, qui ne sont pas réfractaires au changement, bien au contraire. Mais le changement ne peut se faire en un claquement de doigt.
Il y a quelques conditions à réunir pour parvenir à ce changement de paradigme :
- d'abord il faut que le client ait un réel intérêt à ce changement ; il faut que cela réponde à un besoin ; allons voir du côté du Bimworld, et regardons si les Maîtres d'ouvrage y sont représentés ; combien y trouve-t-on d'entreprises vendant de la GMAO? et parmi celles-là, combien de vendent de la GMAO en BIM? et en BIM efficient?
- les clients se rendent bien compte de ce que va leur coûter et de ce qu'il va leur falloir mettre en place ; donc la seconde condition serait que les outils soient relativement stable, c'est à dire :
* qu'il n'y ait pas besoin de former l'utilisateur tout le temps
* que le client puisse amortir le temps investi en formation, en ayant un outil qui fonctionne de manière optimale pendant quelques années
* que l'outil soit mis sur le marché en ayant fait ses preuves (trop souvent les outils sont mis sur le marché, alors qu'ils sont encore en phase de développement)
- il faudrait comme évoqué que la prise en main soit plus rapide, ce qui éviterait, entre autre, un coût d'investissement difficile à amortir, et le risque de perdre son investissement lorsque le salarié quitte la structure.
On va trop vite. Il faut déjà des années à nos jeunes pour apprendre leur métier dans un contexte de construction toujours plus complexe ; s'ils doivent concentrer leurs efforts sur leurs outils, ils ne seront plus capables de maîtriser l'essence même de leur métier : la construction. Combien d'entre eux ont déjà parcouru un DTU?
L'origine de ce problème, c'est peut-être qu'on a deux mastodontes de l'édition informatique qui s'affrontent et qui veulent écraser la concurrence. Sans ce comportement contre-productif, peut-être que les ifc auraient eu plus de succès et qu'on n'en serait pas là. En fin de compte, ils se tirent une balle dans le pied.
Sinon, je ne suis pas tout à fait d'accord sur le "gouffre financier et chronophage" ; lorsqu'on est chef d'entreprise (et économiste de surcroît), on cherche bien entendu la rentabilité ; un chef d'entreprise n'est jamais réfractaire au changement quand cela peut lui faire gagner de l'oseille. Personne ne travaille pour la gloire, même si nous aimons tous notre job.
Donc pour conclure sur le choix de logiciels pour un économiste indépendant qui veut faire un peu de plan, je conseillerais de choisir Autocoad LT + Sketchup pour le dessin, et Attic+ D1/Q1-D2/Q2 avec Winoffre pour l'économie ; pour commencer, c'est amplement suffisant ; en plus avec Autocad LT on peut avoir Revit LT pour une somme assez modeste, ce qui permet d'ouvrir les maquettes si besoin, et de commencer à se faire la main sur cet outil.
Niveau dessin, on peut normalement tout faire avec Skecthup, mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus pratique pour les échanges. La prise en main est rapide et le dessin aussi ; je connais plusieurs utilisateurs chevronnés de plusieurs logiciels qui prétendent qu'il est imbattable en rapidité d'usage.
Je ne sais pas si le forum autorise à prendre position ainsi ; je ne cherche pas à faire de la publicité ; il y a d'autres logiciels comme Multidoc et Bimoffice qui marchent bien également pour la partie économie.
Attention ! Le besoin principal de ce sujet concerne des logiciels d'économie de la construction et la pertinence d'acquérir un logiciel de modélisation pour un économiste indépendant.
Les questions d'Alexandre Rotier sont hors de propos, car elles ne concernent pas la demande de départ et devraient faire l'objet d'un autre sujet pour faciliter l'indexation dans la recherche sur le forum.
Mais, quitte à répondre, j'apporterai aussi un peu de retenue dans vos propos :
Soyez très vigilant lorsque vous affirmez de manière péremptoire que tel logiciel est mieux qu'un autre (Allplan, Archicad, Revit). Cela dépend de l'usage, comme vous le précisez plus tard dans votre post.
Les notions de simple et belle sont très relatives et personnelles (je préfère l'interface de Revit à celle d'Archicad sur ces deux points). La simplicité et l'esthétique de l'interface ainsi que l'importance de ces deux critères dans le choix du logiciel ne doivent appartenir qu'à l'acquéreur.
Comparons toujours ce qui est comparable. Dans ce cas, si le client souscrit en parallèle au contrat de Services (pour équivaloir à peu près à la Sousrciption Autodesk incluse dans le contrat de location) et qu'il met à jour Archicad tous les ans, alors Revit est moins cher.
Tout à fait d'accord. Je rajouterai que le problème vient aussi de l'IFC en soi, qui est limité (pas de conservation des paramètres dynamiques, description des géométries complexes peut-être has been (à vérifier). L'IFC est déjà un vieux tromblon.
Il vient aussi de ce que personne ne travaille ni ne renseigne les maquettes de la même manière. Et de ce coté, se limiter à l'utilisation de l'IFC me parait beaucoup trop rigide.
Tout à fait d'accord aussi avec ces propos. Dans l'absolu, ce ne sont pas les logiciels 3D, ni même le BIM, qui nous permettent de réaliser correctement un produit. C'est notre aptitude à travailler intelligemment et à collaborer.
C'est partiellement vrai. Il est tout à fait possible d'exploiter d'autres outils pour implanter des éléments sur site (implantation au laser, repérage des pieux par GPS, insertion de cadres d'armatures grâce à la réalité augmentée, ou à la lecture d'un modèle 3D sur tablette, etc. Certaine solutions sont au stade de prototype, mais dire "qu'il n'y a pas encre de drone qui enfonce les piquets à notre place" occulte tout un champ de recherche qui est pourtant déjà partiellement fonctionnel.
Je fais la même observation. Je trouve cela profondément décevant, quoique représentatif de notre état d'esprit actuel.
Je vous enjoint à éviter ce genre d'allusion sur le forum, s'il vous plait.
Les questions d'Alexandre Rotier sont hors de propos, car elles ne concernent pas la demande de départ et devraient faire l'objet d'un autre sujet pour faciliter l'indexation dans la recherche sur le forum.
Mais, quitte à répondre, j'apporterai aussi un peu de retenue dans vos propos :
mieux, plus complet, et polyvalent : Allplan
encore mieux : Archicad (~7000 € la licence, mais elle est perpétuelle ...)
Soyez très vigilant lorsque vous affirmez de manière péremptoire que tel logiciel est mieux qu'un autre (Allplan, Archicad, Revit). Cela dépend de l'usage, comme vous le précisez plus tard dans votre post.
interface moins simple/belle que le précédent
Les notions de simple et belle sont très relatives et personnelles (je préfère l'interface de Revit à celle d'Archicad sur ces deux points). La simplicité et l'esthétique de l'interface ainsi que l'importance de ces deux critères dans le choix du logiciel ne doivent appartenir qu'à l'acquéreur.
Revit. (licence : abonnement obligatoire, au bout de 4-5 ans revient plus cher qu'Archicad)
Comparons toujours ce qui est comparable. Dans ce cas, si le client souscrit en parallèle au contrat de Services (pour équivaloir à peu près à la Sousrciption Autodesk incluse dans le contrat de location) et qu'il met à jour Archicad tous les ans, alors Revit est moins cher.
le problème de l'échange des données entre différents "écosystèmes" (Autodesk/Nemtsceck/ ?) n'est toujours pas réglé malgré la promesse du format IFC, car certains éditeurs ne s'y plient pas complètement
Tout à fait d'accord. Je rajouterai que le problème vient aussi de l'IFC en soi, qui est limité (pas de conservation des paramètres dynamiques, description des géométries complexes peut-être has been (à vérifier). L'IFC est déjà un vieux tromblon.
Il vient aussi de ce que personne ne travaille ni ne renseigne les maquettes de la même manière. Et de ce coté, se limiter à l'utilisation de l'IFC me parait beaucoup trop rigide.
les diverses promesses d'automatisation/robotisation sont surtout promues par les commerciaux ... Restons réalistes, on a déjà fait de belles études/réalisations avant, sans avoir nécessairement besoin de s'équiper avec une suite logicielle dont le coût total approcherait les 10 000€ non ?
Tout à fait d'accord aussi avec ces propos. Dans l'absolu, ce ne sont pas les logiciels 3D, ni même le BIM, qui nous permettent de réaliser correctement un produit. C'est notre aptitude à travailler intelligemment et à collaborer.
AutoCAD reste excellent pour des plans en 2 d, et c'est avec un plan imprimé (en 2 D donc) qu'on implante les axes des fondations, dispose les aciers, etc. Il n'y a pas encore de drone qui enfonce les piquets à notre place ... Arrêtons de croire que le progrès est systématiquement devant nous
C'est partiellement vrai. Il est tout à fait possible d'exploiter d'autres outils pour implanter des éléments sur site (implantation au laser, repérage des pieux par GPS, insertion de cadres d'armatures grâce à la réalité augmentée, ou à la lecture d'un modèle 3D sur tablette, etc. Certaine solutions sont au stade de prototype, mais dire "qu'il n'y a pas encre de drone qui enfonce les piquets à notre place" occulte tout un champ de recherche qui est pourtant déjà partiellement fonctionnel.
On m'a même dit un jour que le BIM améliorait la conception ... Serait-ce l'outil qui deviendrait concepteur ?
Je fais la même observation. Je trouve cela profondément décevant, quoique représentatif de notre état d'esprit actuel.
... ou sortir un peu de la légalité ...
Je vous enjoint à éviter ce genre d'allusion sur le forum, s'il vous plait.
Haha, cet éternel dilemme de choix de logiciel !
Chaque logiciel a ses forces et ses faiblesses, il faut surtout le choisir en fonction de ce que l'on peut payer ... ou sortir un peu de la légalité ... AutoCAD reste excellent pour des plans en 2 d, et c'est avec un plan imprimé (en 2 D donc) qu'on implante les axes des fondations, dispose les aciers, etc. Il n'y a pas encore de drone qui enfonce les piquets à notre place ... Arrêtons de croire que le progrès est systématiquement devant nous
On m'a même dit un jour que le BIM améliorait la conception ... Serait-ce l'outil qui deviendrait concepteur ?
Bonne journée à toutes et à tous
- efficace, léger et pas cher : Rhinoceros3d (qui peut tourner à l'intérieur de Revit) + visualarq
- inconnu, semble prometteur, mais jusqu'à quel niveau de difficulté ? : Archline
- mieux, plus complet, et polyvalent : Allplan
- encore mieux : Archicad (~7000 € la licence, mais elle est perpétuelle ...)
- interface moins simple/belle que le précédent, mais utilisé aussi bien par les BET que par les archis, du moins ici en métropole : Revit. (licence : abonnement obligatoire, au bout de 4-5 ans revient plus cher qu'Archicad)
- le problème de l'échange des données entre différents "écosystèmes" (Autodesk/Nemtsceck/ ?) n'est toujours pas réglé malgré la promesse du format IFC, car certains éditeurs ne s'y plient pas complètement
- les diverses promesses d'automatisation/robotisation sont surtout promues par les commerciaux ... Restons réalistes, on a déjà fait de belles études/réalisations avant, sans avoir nécessairement besoin de s'équiper avec une suite logicielle dont le coût total approcherait les 10 000€ non ?
Chaque logiciel a ses forces et ses faiblesses, il faut surtout le choisir en fonction de ce que l'on peut payer ... ou sortir un peu de la légalité ... AutoCAD reste excellent pour des plans en 2 d, et c'est avec un plan imprimé (en 2 D donc) qu'on implante les axes des fondations, dispose les aciers, etc. Il n'y a pas encore de drone qui enfonce les piquets à notre place ... Arrêtons de croire que le progrès est systématiquement devant nous
On m'a même dit un jour que le BIM améliorait la conception ... Serait-ce l'outil qui deviendrait concepteur ?
Bonne journée à toutes et à tous
Bonjour,
Je pense que nous sommes sortis du cadre temporel et pratique de la problématique, mais le sujet reste entier et intéressant.
En effet, "nous en sommes à la préhistoire du BIM", comme l'avait clamé un intervenant d'Aegis lors d'une conférence au BIM World 2018, de mémoire.
Mais bien plus que le BIM, c'est nous, utilisateurs, qui en sommes encore à la préhistoire de la technologie. L'usage que nous avons de nos outils super technologico-avancés me fait penser à cette personne qui s'achète un iPhone dernière génération à 1000€ pour tout juste savoir naviguer sur internet, prendre des photos en full-auto et passer un appel téléphonique, sans rien connaitre de son appareil. Ce dernier n'est alors finalement qu'une vitrine de la réussite sociale de son acquéreur, comme peut l'être un sac à main ou une voiture... Comme le sont nos axes de communication depuis quelques années à base de "BIM manager depuis 15 ans", "éditeur de logiciel BIM depuis 30 ans", "Modélisateur BIM chevronné depuis 10 ans" etc. Toujours ces durées extravagantes et peu réalistes pour un sou, dans bien des cas.
Car ces personnes ont confondu, entre vitesse et précipitation, la 3D et le(s) BIM, la gestion de projet et le management BIM. Je rajouterai que BIM est un acronyme incroyablement fourre-tout, qui n'a que le sens que chacun veut bien lui accorder, et par voie de conséquence, n'a qu'un sens propre marginal.
Beaucoup, donc, ont adopté ces dernières années la "mode du BIM", comme ils se parent de la superbe de leur smartphone.
Or, quels que soient les outils numériques utilisés, des scanners 3D aux engins de chantier programmés en passant par les objets connectés et une pléthore de logiciels tous soit disant plus performants et complets les uns que les autres, et tant que notre approche de la construction, de ses flux de travail, de la centralisation et structuration de ses données ne changera pas, il est vain d'investir dans des logiciels onéreux qui, au mieux, ne feront pas perdre de temps, mais qui représenteront une charge plus importante pour les finances de l'entreprise (un parfait exemple cité dans le précédent post). Et il est utopique dans cette situation de se projeter dans un avenir meilleur pour le domaine de la construction.
Avant de chercher à nous assister, voire de nous remplacer, par des outils que nous ne savons de toute façon pas utiliser comme il se doit, il est nécessaire de nous remettre en question, en tant qu'individus et animaux sociaux. Tout autant qu'identifier les dysfonctionnements actuels sur l'ensemble de la production et comprendre par quels mécanismes le secteur de la construction en est arrivé à la situation actuelle, pour mieux les corriger.
- Commençons par dépasser notre vision individualiste et évacuons nos à priori, notre incroyable capacité à reporter la faute sur les autres, à ne pas voir nos propres défauts et à concevoir le changement comme un gouffre financier et chronophage.
- Puis, recentrons-nous sur nos méthodes de travail et la vision que nous avons de ce qu'elles doivent être, sur les livrables que nous produisons et ce qui en fait de bons ou de mauvais livrables, avec un peu plus d'arguments et d'objectivité que les Inconnus et leurs chasseurs.
- Amorçons des réflexions de groupe, entre collaborateurs, associés, partenaires etc. sur la finalité que nous souhaitons atteindre par le biais du BIM, dans un contexte donné.
- Définissons au sein de ce collectif, les ressources à disposition (matérielles, humaines, financières) et les termes associés (très court, court, moyen, long)
- Enfin, une fois que les buts, leurs objectifs chiffrés et les ressources actuelles sont établis et verrouillés, recherchons quelles ressources actuelles ou nouvelles permettent de répondre de la manière la plus pérenne à ces buts et objectifs. C'est donc seulement à ce moment qu'il est temps de se poser la question du logiciel.
Un conseil dans ce genre de situation, surtout Si vous êtes indépendant : évitez de vous éparpiller. Je rencontre beaucoup de personnes qui se mettent à leur compte, et, la 3D aidant, ont dans l'idée de proposer à leurs clients la production des plans, des rendus, des pièces écrites et même parfois des visites virtuelles ou du suivi de travaux.
A moins d'avoir de longues années d'expérience sur l'ensemble de ces domaines, abstenez-vous. Le passage à la 3D ne rend pas magiquement toutes ces missions plus simples et rapides et vous aurez déjà beaucoup à faire pour maitriser vos nouveaux outils, sans avoir à vous rajouter de nouveaux métiers à connaitre.
Note annexe, @Alexandre rotier : Revit N'est PAS la continuité d'Autocad. Il faut vraiment se sortir cette croyance de la tête. Ce n'est pas parce que c'est le même éditeur que l'un et l'autre sont similaires.
Par ailleurs, si Autocad a été dès le début développé par Autodesk, Revit quant à lui a été racheté par Autodesk à un autre éditeur.
Je pense que nous sommes sortis du cadre temporel et pratique de la problématique, mais le sujet reste entier et intéressant.
En effet, "nous en sommes à la préhistoire du BIM", comme l'avait clamé un intervenant d'Aegis lors d'une conférence au BIM World 2018, de mémoire.
Mais bien plus que le BIM, c'est nous, utilisateurs, qui en sommes encore à la préhistoire de la technologie. L'usage que nous avons de nos outils super technologico-avancés me fait penser à cette personne qui s'achète un iPhone dernière génération à 1000€ pour tout juste savoir naviguer sur internet, prendre des photos en full-auto et passer un appel téléphonique, sans rien connaitre de son appareil. Ce dernier n'est alors finalement qu'une vitrine de la réussite sociale de son acquéreur, comme peut l'être un sac à main ou une voiture... Comme le sont nos axes de communication depuis quelques années à base de "BIM manager depuis 15 ans", "éditeur de logiciel BIM depuis 30 ans", "Modélisateur BIM chevronné depuis 10 ans" etc. Toujours ces durées extravagantes et peu réalistes pour un sou, dans bien des cas.
Car ces personnes ont confondu, entre vitesse et précipitation, la 3D et le(s) BIM, la gestion de projet et le management BIM. Je rajouterai que BIM est un acronyme incroyablement fourre-tout, qui n'a que le sens que chacun veut bien lui accorder, et par voie de conséquence, n'a qu'un sens propre marginal.
Beaucoup, donc, ont adopté ces dernières années la "mode du BIM", comme ils se parent de la superbe de leur smartphone.
Or, quels que soient les outils numériques utilisés, des scanners 3D aux engins de chantier programmés en passant par les objets connectés et une pléthore de logiciels tous soit disant plus performants et complets les uns que les autres, et tant que notre approche de la construction, de ses flux de travail, de la centralisation et structuration de ses données ne changera pas, il est vain d'investir dans des logiciels onéreux qui, au mieux, ne feront pas perdre de temps, mais qui représenteront une charge plus importante pour les finances de l'entreprise (un parfait exemple cité dans le précédent post). Et il est utopique dans cette situation de se projeter dans un avenir meilleur pour le domaine de la construction.
Avant de chercher à nous assister, voire de nous remplacer, par des outils que nous ne savons de toute façon pas utiliser comme il se doit, il est nécessaire de nous remettre en question, en tant qu'individus et animaux sociaux. Tout autant qu'identifier les dysfonctionnements actuels sur l'ensemble de la production et comprendre par quels mécanismes le secteur de la construction en est arrivé à la situation actuelle, pour mieux les corriger.
- Commençons par dépasser notre vision individualiste et évacuons nos à priori, notre incroyable capacité à reporter la faute sur les autres, à ne pas voir nos propres défauts et à concevoir le changement comme un gouffre financier et chronophage.
- Puis, recentrons-nous sur nos méthodes de travail et la vision que nous avons de ce qu'elles doivent être, sur les livrables que nous produisons et ce qui en fait de bons ou de mauvais livrables, avec un peu plus d'arguments et d'objectivité que les Inconnus et leurs chasseurs.
- Amorçons des réflexions de groupe, entre collaborateurs, associés, partenaires etc. sur la finalité que nous souhaitons atteindre par le biais du BIM, dans un contexte donné.
- Définissons au sein de ce collectif, les ressources à disposition (matérielles, humaines, financières) et les termes associés (très court, court, moyen, long)
- Enfin, une fois que les buts, leurs objectifs chiffrés et les ressources actuelles sont établis et verrouillés, recherchons quelles ressources actuelles ou nouvelles permettent de répondre de la manière la plus pérenne à ces buts et objectifs. C'est donc seulement à ce moment qu'il est temps de se poser la question du logiciel.
Un conseil dans ce genre de situation, surtout Si vous êtes indépendant : évitez de vous éparpiller. Je rencontre beaucoup de personnes qui se mettent à leur compte, et, la 3D aidant, ont dans l'idée de proposer à leurs clients la production des plans, des rendus, des pièces écrites et même parfois des visites virtuelles ou du suivi de travaux.
A moins d'avoir de longues années d'expérience sur l'ensemble de ces domaines, abstenez-vous. Le passage à la 3D ne rend pas magiquement toutes ces missions plus simples et rapides et vous aurez déjà beaucoup à faire pour maitriser vos nouveaux outils, sans avoir à vous rajouter de nouveaux métiers à connaitre.
Note annexe, @Alexandre rotier : Revit N'est PAS la continuité d'Autocad. Il faut vraiment se sortir cette croyance de la tête. Ce n'est pas parce que c'est le même éditeur que l'un et l'autre sont similaires.
Par ailleurs, si Autocad a été dès le début développé par Autodesk, Revit quant à lui a été racheté par Autodesk à un autre éditeur.
Bonjour,
Ce jour le 7 avril 2020, nous en sommes encore à la préhistoire du BIM.
Je vois plein de sites et de commentaires qui vantent les mérites de tel ou tel outil, mais ils sont bien loin de la réalité.
Quand je vois le rapport d'un jeune qui prétend faire un descriptif en 3h30 en espérant économiser encore 2h...
Il ne faut pas trop rêver.
La réalité, c'est que ces logiciels sont censés nous faire gagner du temps, mais il y a beaucoup de temps perdu à essayer de comprendre d'où viennent les buggs.
Il est fréquent que l'import des plans posent problème, car la conception architecturale n'a pas été faite dans les règles.
Il y a souvent des problèmes de parois qui ne se raccordent pas bien. Et revenir en arrière est très souvent limité.
La localisation automatique : à oublier ; d'ailleurs personne ne s'en sert ; pas adapté à l'usage.
Bref, des outils encore trop réservés à la construction de logements neufs. Le BIM, on n'y est pas encore.
Certes il faut s'y atteler, mais avec précaution.
L'ordinateur devra encore attendre pour remplacer l'économiste...
NB : j'ai modéré mon propos pour ne pas donner l'impression d'enfoncer une solution plutôt qu'une autre ; mes remarques concernent bien tout ce qui se pratique sur le marché actuellement
Ce jour le 7 avril 2020, nous en sommes encore à la préhistoire du BIM.
Je vois plein de sites et de commentaires qui vantent les mérites de tel ou tel outil, mais ils sont bien loin de la réalité.
Quand je vois le rapport d'un jeune qui prétend faire un descriptif en 3h30 en espérant économiser encore 2h...
Il ne faut pas trop rêver.
La réalité, c'est que ces logiciels sont censés nous faire gagner du temps, mais il y a beaucoup de temps perdu à essayer de comprendre d'où viennent les buggs.
Il est fréquent que l'import des plans posent problème, car la conception architecturale n'a pas été faite dans les règles.
Il y a souvent des problèmes de parois qui ne se raccordent pas bien. Et revenir en arrière est très souvent limité.
La localisation automatique : à oublier ; d'ailleurs personne ne s'en sert ; pas adapté à l'usage.
Bref, des outils encore trop réservés à la construction de logements neufs. Le BIM, on n'y est pas encore.
Certes il faut s'y atteler, mais avec précaution.
L'ordinateur devra encore attendre pour remplacer l'économiste...
NB : j'ai modéré mon propos pour ne pas donner l'impression d'enfoncer une solution plutôt qu'une autre ; mes remarques concernent bien tout ce qui se pratique sur le marché actuellement
Bonjour à vous
Je viens de lire les échanges que vous avez eu sur ArchiCAD et Revit , tout en me posant la meme question .
Je suis architecte consultant dans un cabinet en Afrique de l'Ouest - Côte d'Ivoire . Actuellement nous utilisons dans ce cabinet autocad , pour divers projet allant de la villas , immeuble de bureau , Université . Je trouve ce logiciel pour ma part parfait pour le dessin mais nous oblige a passé ensuite par la modelisation skechup ne parlant meme pas ici du Bim qui commence a pointé son nez pour certain projet chez d'autre confrere qui utilise Revit .
J'aurai tendance a me penché sur ce logciel etant une continuité de autocad mais reste ouvert aussi car il faut bien le fond du logiciel et tendance actuel
Ici on reprend tout le temps les projets qui evolue sans cesse et demande d'etre pour certain projet des plus basique ou plus pointue pour d'autre projet .
est il possible d'avoir votre avie ou point de vue . J'ai tendance a remarque que pour des petites strcutures et notament sur l'Afrique et departement outre mer on utilise ArchiCAD par contre sur la France metropolitaine Revit .
Pouvez vous m'eclairer un peut
Au plaisir
Alexandre
Je viens de lire les échanges que vous avez eu sur ArchiCAD et Revit , tout en me posant la meme question .
Je suis architecte consultant dans un cabinet en Afrique de l'Ouest - Côte d'Ivoire . Actuellement nous utilisons dans ce cabinet autocad , pour divers projet allant de la villas , immeuble de bureau , Université . Je trouve ce logiciel pour ma part parfait pour le dessin mais nous oblige a passé ensuite par la modelisation skechup ne parlant meme pas ici du Bim qui commence a pointé son nez pour certain projet chez d'autre confrere qui utilise Revit .
J'aurai tendance a me penché sur ce logciel etant une continuité de autocad mais reste ouvert aussi car il faut bien le fond du logiciel et tendance actuel
Ici on reprend tout le temps les projets qui evolue sans cesse et demande d'etre pour certain projet des plus basique ou plus pointue pour d'autre projet .
est il possible d'avoir votre avie ou point de vue . J'ai tendance a remarque que pour des petites strcutures et notament sur l'Afrique et departement outre mer on utilise ArchiCAD par contre sur la France metropolitaine Revit .
Pouvez vous m'eclairer un peut
Au plaisir
Alexandre
Désolé du retard, je n'avais pas vu votre réponse...
Pour les PC, vous n'aurez donc pas d'autre choix que d'intégrer dans votre panel de logiciels, un logiciel de dessin ou de modélisation.
Pour un indépendant, un ensemble de logiciels issus du même éditeur me parait être un bon point d'entrée. Cela évite la phase de test d'import/export d'un logiciel à l'autre et permet de ne solliciter qu'un seul support technique en cas de problème logiciel ou de question technique.
Archicad + BimOffice, une solution intéressante
- Archicad est facile à prendre en main (comparativement à la concurrence) et permet un rendu de bonne facture, ce qui viendra nourrir les éléments du PC (vues éloignées, vues proches, intégration sur site). Il convient très bien à des projets de type maison individuelle, logements collectifs, etc.
- BimOffice est un logiciel très complet et communique directement avec les fichiers Archicad. Il permet d'établir des pièces écrites à partir de la maquette, de gérer la facturation, les plannings, etc.
Il requiert cependant du temps pour créer toute la base de descriptifs et de prix de départ. Abvent fournit une base avec le logiciel, à voir donc si elle satisfait à votre usage. il est aussi possible de se connecter à d'autres bases de prix (payantes).
Alternatives
- Revit peut être envisagé à la place d'Archicad si vos projets ne requièrent pas une précision graphique poussée des maquettes numériques (PROG, ESQ, APS). Au-delà de ce niveau, bien qu'il existe une petite bibliothèque d'objets fournie avec le logiciel et que d'autres peuvent être téléchargées (gratuitement ou non) sur internet, il est possible que vous deviez créer vos propres objets de bibliothèque. C'est donc un temps supplémentaire à intégrer dans votre processus (temps qui n'est pas connu avant le début du chantier).
Le format de fichier de revit est pris en charge par BimOffice, avec les mêmes avantages qu'Archicad.
- Excel reste toujours un bon outil, pas trop cher et facile d'accès, pour établir les pièces écrites et faire des plannings. Mais, si vous n'avez pas encore de base de données sur ce logiciel, il va nécessiter beaucoup de temps pour recréer un environnement de travail automatisé (ou semi-automatique). De plus, il faudra être plus vigilant à la création des maquettes numériques pour garantir la bonne intégration des données issues du 3D vers le fichier automatique Excel.
Complément d’informations
- En tant qu'indépendant, il faut un logiciel fiable, stable, et régulièrement développé. Il faut en outre limiter les temps de réponse lorsque vous sollicitez un support technique, une formation, etc. au maximum. Quel que soit le logiciel choisi (ceux ci-dessus ou d'autres), assurez-vous que le support technique soit réactif. Plus un logiciel est répandu, plus il est probable qu'il dispose d'une communauté présente sur les forums, ce qui limite encore le temps de réponse lorsque vous rencontrez une difficulté.
- Si vous travaillez sur du bâti ancien (maisons à colombage, avec encorbellement, nombreuses pièces sculptées, murs pas droits, fenêtres complexes), dans tous les cas et quel que soit le logiciel, la création de la maquette numérique sera plus longue et complexe que sur du neuf, plus "carré et épuré".
Pour les PC, vous n'aurez donc pas d'autre choix que d'intégrer dans votre panel de logiciels, un logiciel de dessin ou de modélisation.
Pour un indépendant, un ensemble de logiciels issus du même éditeur me parait être un bon point d'entrée. Cela évite la phase de test d'import/export d'un logiciel à l'autre et permet de ne solliciter qu'un seul support technique en cas de problème logiciel ou de question technique.
Archicad + BimOffice, une solution intéressante
- Archicad est facile à prendre en main (comparativement à la concurrence) et permet un rendu de bonne facture, ce qui viendra nourrir les éléments du PC (vues éloignées, vues proches, intégration sur site). Il convient très bien à des projets de type maison individuelle, logements collectifs, etc.
- BimOffice est un logiciel très complet et communique directement avec les fichiers Archicad. Il permet d'établir des pièces écrites à partir de la maquette, de gérer la facturation, les plannings, etc.
Il requiert cependant du temps pour créer toute la base de descriptifs et de prix de départ. Abvent fournit une base avec le logiciel, à voir donc si elle satisfait à votre usage. il est aussi possible de se connecter à d'autres bases de prix (payantes).
Alternatives
- Revit peut être envisagé à la place d'Archicad si vos projets ne requièrent pas une précision graphique poussée des maquettes numériques (PROG, ESQ, APS). Au-delà de ce niveau, bien qu'il existe une petite bibliothèque d'objets fournie avec le logiciel et que d'autres peuvent être téléchargées (gratuitement ou non) sur internet, il est possible que vous deviez créer vos propres objets de bibliothèque. C'est donc un temps supplémentaire à intégrer dans votre processus (temps qui n'est pas connu avant le début du chantier).
Le format de fichier de revit est pris en charge par BimOffice, avec les mêmes avantages qu'Archicad.
- Excel reste toujours un bon outil, pas trop cher et facile d'accès, pour établir les pièces écrites et faire des plannings. Mais, si vous n'avez pas encore de base de données sur ce logiciel, il va nécessiter beaucoup de temps pour recréer un environnement de travail automatisé (ou semi-automatique). De plus, il faudra être plus vigilant à la création des maquettes numériques pour garantir la bonne intégration des données issues du 3D vers le fichier automatique Excel.
Complément d’informations
- En tant qu'indépendant, il faut un logiciel fiable, stable, et régulièrement développé. Il faut en outre limiter les temps de réponse lorsque vous sollicitez un support technique, une formation, etc. au maximum. Quel que soit le logiciel choisi (ceux ci-dessus ou d'autres), assurez-vous que le support technique soit réactif. Plus un logiciel est répandu, plus il est probable qu'il dispose d'une communauté présente sur les forums, ce qui limite encore le temps de réponse lorsque vous rencontrez une difficulté.
- Si vous travaillez sur du bâti ancien (maisons à colombage, avec encorbellement, nombreuses pièces sculptées, murs pas droits, fenêtres complexes), dans tous les cas et quel que soit le logiciel, la création de la maquette numérique sera plus longue et complexe que sur du neuf, plus "carré et épuré".
Merci pour votre réponse.
Effectivement j'aurai du donner plus d'éléments contextuels.
Le projet est d'intervenir effectivement principalement en économie de la construction, mais aussi de proposer des services comme le dépôt de permis, en direct mai aussi en externalisation de cabinet d'archi.
L'idée est également d'aider les cabinets dans leur démarches BIM.
Effectivement j'aurai du donner plus d'éléments contextuels.
Le projet est d'intervenir effectivement principalement en économie de la construction, mais aussi de proposer des services comme le dépôt de permis, en direct mai aussi en externalisation de cabinet d'archi.
L'idée est également d'aider les cabinets dans leur démarches BIM.
Bonjour,
Comme souvent pour ce genre de cas, il nous faut davantage d'informations sur votre contexte pour proposer une réponse pertinente.
La catégorie du forum choisie pour poster votre message, "Économie et étude de prix (BIM5D)", nous oriente certes vers un profil d'économiste de la construction mais ne nous renseigne pas sur les conditions d'exécution de vos missions.
- Vos clients et partenaires utilisent-ils déjà des solutions adaptées aux exigences du BIM ?
- Comment souhaitez-vous intégrer ces hypothétiques fichiers dans votre flux de travail ? Souhaitez-vous pouvoir injecter le maximum de données directement depuis la maquette dans votre base de données ?
- Avez-vous besoin de modéliser ? De modifier un plan ? De proposer une solution alternative dans le cadre de la mise en évidence d'un problème de conception ?
- Vos besoins sont-ils concernés par tout le spectre des processus BIM ou seulement par une extraction de quantitatifs de base ? Nécessitent-ils une procédure rigoureuse de la modélisation et de l'information des maquettes numériques ?
- Devez-vous coupler votre solution logicielle métier à une base de données tierce ?
La liste de questions pourrait encore être allongée de critères économiques ou budgétaires concernant, par exemple, les investissements en coût et en temps que vous pouvez allouer à l'achat et au déploiement d'un logiciel dédié, ou d'autres critères encor.
Eu égard au manque actuel d'informations sur vos besoins et capacités (matérielles, financières, humaines), je rappellerais donc seulement ceci :
- Des logiciels comme le tableur de LibreOffice (gratuit) ou Excel (payant) peuvent effectuer un traitement complexe de données extraites de maquettes numériques. Par le biais de formules de calculs, de tableaux croisés dynamiques, de macros etc., il est possible d'effectuer un grand nombre d'actions réalisées par des logiciels métiers comme BimOffice.
C'est donc une solution peu coûteuse en terme d'achat mais qui requiert beaucoup de temps de développement.
C'est aussi un type de logiciel que la plupart maitrise déjà, voire qui possède sa propre base de données complétée au fils des années. Cela peut limiter votre nécessité d'apprendre un nouveau logiciel.
- Des logiciels comme BimOffice ou les modules d'Attic proposent un ensemble de fonctionnalités opérantes, ce qui est un gain en terme de temps de développement. Ces solutions ne sont cependant pas exemptes de développement à fournir (créer les bases de clients, d'intervenants, créer les bases de prix, de descriptifs, définir les règles d'automatisation de création des quantitatifs, les modèles de mise en page, etc.)
Ce sont des logiciels performants, plus ou moins complets au regard de vos besoins réels mais qui ont un coût élevé à l'achat. Il est aussi important de vous assurer que la solution que vous choisissez vous garantit la possibilité de transférer toute votre base de données vers un autre logiciel si vous optez pour un nouveau produit dans quelques années.
- Un logiciel de modélisation n'est pertinent que si vous devez modifier régulièrement des maquettes 3D. Au prix des licences, il serait pure perte pour un indépendant d'investir dans un logiciel qui ne lui est pas directement utile. Donc, évitez des produits comme Revit, Archicad, Vectorworks etc.
Pour bien choisir, demandez-vous donc :
- De quels moyens financiers/matériels/humains je dispose ? (achat de PC/logiciels/serveur, coût de formation, disponibilité)
- Quel temps puis-je accorder au développement de ma base de données ? Au moment du déploiement - Sur le long terme ?
- Quelle est la nature/origine/source des données que je traite ?
- Quels types de projets je traite ?
- Quelle taille de projet/masse d'informations je traite ?
- Quels sont mes besoins en automatisation/optimisation de la saisie des données ? Solution logicielle "Tout automatique", "Tout manuel" ? Quel % des données parait pouvoir être traité automatiquement ?
- Quels sont les outils déjà en ma possession et que je maitrise ? Pour lesquels j'ai déjà une grosse quantité de données ?
- Dans quelle mesure la solution qui semble me convenir me garantit que je pourrai transférer toute ma base de données de cette solution vers une autres si je change d'éditeur de logiciel ?
Comme souvent pour ce genre de cas, il nous faut davantage d'informations sur votre contexte pour proposer une réponse pertinente.
La catégorie du forum choisie pour poster votre message, "Économie et étude de prix (BIM5D)", nous oriente certes vers un profil d'économiste de la construction mais ne nous renseigne pas sur les conditions d'exécution de vos missions.
- Vos clients et partenaires utilisent-ils déjà des solutions adaptées aux exigences du BIM ?
- Comment souhaitez-vous intégrer ces hypothétiques fichiers dans votre flux de travail ? Souhaitez-vous pouvoir injecter le maximum de données directement depuis la maquette dans votre base de données ?
- Avez-vous besoin de modéliser ? De modifier un plan ? De proposer une solution alternative dans le cadre de la mise en évidence d'un problème de conception ?
- Vos besoins sont-ils concernés par tout le spectre des processus BIM ou seulement par une extraction de quantitatifs de base ? Nécessitent-ils une procédure rigoureuse de la modélisation et de l'information des maquettes numériques ?
- Devez-vous coupler votre solution logicielle métier à une base de données tierce ?
La liste de questions pourrait encore être allongée de critères économiques ou budgétaires concernant, par exemple, les investissements en coût et en temps que vous pouvez allouer à l'achat et au déploiement d'un logiciel dédié, ou d'autres critères encor.
Eu égard au manque actuel d'informations sur vos besoins et capacités (matérielles, financières, humaines), je rappellerais donc seulement ceci :
- Des logiciels comme le tableur de LibreOffice (gratuit) ou Excel (payant) peuvent effectuer un traitement complexe de données extraites de maquettes numériques. Par le biais de formules de calculs, de tableaux croisés dynamiques, de macros etc., il est possible d'effectuer un grand nombre d'actions réalisées par des logiciels métiers comme BimOffice.
C'est donc une solution peu coûteuse en terme d'achat mais qui requiert beaucoup de temps de développement.
C'est aussi un type de logiciel que la plupart maitrise déjà, voire qui possède sa propre base de données complétée au fils des années. Cela peut limiter votre nécessité d'apprendre un nouveau logiciel.
- Des logiciels comme BimOffice ou les modules d'Attic proposent un ensemble de fonctionnalités opérantes, ce qui est un gain en terme de temps de développement. Ces solutions ne sont cependant pas exemptes de développement à fournir (créer les bases de clients, d'intervenants, créer les bases de prix, de descriptifs, définir les règles d'automatisation de création des quantitatifs, les modèles de mise en page, etc.)
Ce sont des logiciels performants, plus ou moins complets au regard de vos besoins réels mais qui ont un coût élevé à l'achat. Il est aussi important de vous assurer que la solution que vous choisissez vous garantit la possibilité de transférer toute votre base de données vers un autre logiciel si vous optez pour un nouveau produit dans quelques années.
- Un logiciel de modélisation n'est pertinent que si vous devez modifier régulièrement des maquettes 3D. Au prix des licences, il serait pure perte pour un indépendant d'investir dans un logiciel qui ne lui est pas directement utile. Donc, évitez des produits comme Revit, Archicad, Vectorworks etc.
Pour bien choisir, demandez-vous donc :
- De quels moyens financiers/matériels/humains je dispose ? (achat de PC/logiciels/serveur, coût de formation, disponibilité)
- Quel temps puis-je accorder au développement de ma base de données ? Au moment du déploiement - Sur le long terme ?
- Quelle est la nature/origine/source des données que je traite ?
- Quels types de projets je traite ?
- Quelle taille de projet/masse d'informations je traite ?
- Quels sont mes besoins en automatisation/optimisation de la saisie des données ? Solution logicielle "Tout automatique", "Tout manuel" ? Quel % des données parait pouvoir être traité automatiquement ?
- Quels sont les outils déjà en ma possession et que je maitrise ? Pour lesquels j'ai déjà une grosse quantité de données ?
- Dans quelle mesure la solution qui semble me convenir me garantit que je pourrai transférer toute ma base de données de cette solution vers une autres si je change d'éditeur de logiciel ?
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