Bonjour,
Aujourd'hui, il est possible de faire du BIM niveau 3 via le module collaboration for Revit (C4R) d'Autodesk.
J'entends, le fait qu'il y est une maquette unique et tous les intervenants travaillent dessus.
Est-ce que cela est possible, via une autre plateforme, si les intervenants travaillent sur des logiciels différents (Archicad, Revit, etc...) en passant par le format IFC ?
Merci pour vos réponses.
Thomas A.
Bureau d'études BECICE
Aujourd'hui, il est possible de faire du BIM niveau 3 via le module collaboration for Revit (C4R) d'Autodesk.
J'entends, le fait qu'il y est une maquette unique et tous les intervenants travaillent dessus.
Est-ce que cela est possible, via une autre plateforme, si les intervenants travaillent sur des logiciels différents (Archicad, Revit, etc...) en passant par le format IFC ?
Merci pour vos réponses.
Thomas A.
Bureau d'études BECICE
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Et voici un extrait made in hexabim traitant du sujet :
https://youtu.be/h5J6lYZh0aY
Je ne peux que vous conseiller la consultation de cette vidéo.
https://youtu.be/h5J6lYZh0aY
Je ne peux que vous conseiller la consultation de cette vidéo.
pas mal le (ski) parrallèle entre travail collaboratif BIM
Excellente métaphore Vincent Bleyenheuft
Dans un environnement propriétaire, il va de soi aujourd'hui que l'on peut faire des choses très sophistiquées, comme le démontrent des environnements Office ou Google docs/sheet...
Et oui sans contrainte commune tout est plus simple.
Aujourd'hui, j'anime un webinaire avec mes collègues où on part l'un joue le rôle de l'architecte avec sa maquette archi, un autre fait la simulation acoustique dessus, un autre commente la maquette archi pour modifier une dimension de fenêtre, l'archi applique le changement et l'acousticien relance un calcul. Le tout par des échanges IFC. Quid de ce niveau coollaboratif?
Si il y en a que cela intéresse:
https://events.cype.com/fr/lp/la-performance-acoustique-des-batiments/#webinar3
Je suis très intéressé mais indisponible cette semaine. Un replay ou une rediffusion est-elle prévue ?
Mais la question que je pose ici est : Quelle référence académique permettrait selon vous de définir précisément ces niveaux? Je ne crois pas que BSI se soit risqué à de telles définitions...
BSI ne communique pas sur ce sujet. Je viens de leur adresser un message en ce sens et ils m'ont indiqué que les niveaux de conception sont documentés dans la norme iso 19650.
ICI
OU ICI
@Vincent Bleyenheuft pas mal le (ski) parrallèle entre travail collaboratif BIM et slalom: on doit passer les portes, parfois on en loupe, parfois on les négocie bien, et à tout moment on peut prendre une remontée mécanique pour refaire la descende d'une autre façon, ou par une piste.
Dans un environnement propriétaire, il va de soi aujourd'hui que l'on peut faire des choses très sophistiquées, comme le démontrent des environnements Office ou Google docs/sheet...
Moi, en référence au post orginal, je reste simplement dubitatif simplement sur la définition de "Niveau de" travail collaboratif autour de la maquette numérique, dans un environnement d'échanges par des formats ouverts comme l'IFC, mais pas que. (tu noteras que j'évite soigneusement de dire ici BIM ou Open BIM, qui est l'objet de vos débats... ;-) ).
Aujourd'hui, j'anime un webinaire avec mes collègues où on part l'un joue le rôle de l'architecte avec sa maquette archi, un autre fait la simulation acoustique dessus, un autre commente la maquette archi pour modifier une dimension de fenêtre, l'archi applique le changement et l'acousticien relance un calcul. Le tout par des échanges IFC. Quid de ce niveau coollaboratif?
Si il y en a que cela intéresse:
https://events.cype.com/fr/lp/la-performance-acoustique-des-batiments/#webinar3
Mais la question que je pose ici est : Quelle référence académique permettrait selon vous de définir précisément ces niveaux? Je ne crois pas que BSI se soit risqué à de telles définitions...
Yves
Dans un environnement propriétaire, il va de soi aujourd'hui que l'on peut faire des choses très sophistiquées, comme le démontrent des environnements Office ou Google docs/sheet...
Moi, en référence au post orginal, je reste simplement dubitatif simplement sur la définition de "Niveau de" travail collaboratif autour de la maquette numérique, dans un environnement d'échanges par des formats ouverts comme l'IFC, mais pas que. (tu noteras que j'évite soigneusement de dire ici BIM ou Open BIM, qui est l'objet de vos débats... ;-) ).
Aujourd'hui, j'anime un webinaire avec mes collègues où on part l'un joue le rôle de l'architecte avec sa maquette archi, un autre fait la simulation acoustique dessus, un autre commente la maquette archi pour modifier une dimension de fenêtre, l'archi applique le changement et l'acousticien relance un calcul. Le tout par des échanges IFC. Quid de ce niveau coollaboratif?
Si il y en a que cela intéresse:
https://events.cype.com/fr/lp/la-performance-acoustique-des-batiments/#webinar3
Mais la question que je pose ici est : Quelle référence académique permettrait selon vous de définir précisément ces niveaux? Je ne crois pas que BSI se soit risqué à de telles définitions...
Yves
Salut à tous les joyeux et actifs participants et à Vincent qui semble étrangement rageux,
Pourquoi ces attaques personnelles hors sujets et ces questions d'un autre temps 2017 ? Les outils qui permettent d'accéder au BIM évoluent toujours voire beaucoup d'année en année. Aucun doute que revit dont je fus utilisateur en 2017 n'est plus vraiment le même en 2021. Mais attention au hors sujet Vincent. Ici vous semblez agresser ceux qui ne font justement pas l'apologie d'un outil et pour ma part ayant pratiquer 2 solutions, j'avoue que l'openBIM n'est pas également maitrisé.
Yo
Pourquoi ces attaques personnelles hors sujets et ces questions d'un autre temps 2017 ? Les outils qui permettent d'accéder au BIM évoluent toujours voire beaucoup d'année en année. Aucun doute que revit dont je fus utilisateur en 2017 n'est plus vraiment le même en 2021. Mais attention au hors sujet Vincent. Ici vous semblez agresser ceux qui ne font justement pas l'apologie d'un outil et pour ma part ayant pratiquer 2 solutions, j'avoue que l'openBIM n'est pas également maitrisé.
Yo
@Christophe Fortineau et Yohann Praud, dites-moi ce qu'il y a de si drôle dans mes propos de 2017 sur Archicad? Je ne savais pas qu'Archicad, en 2017 s'adressait également aux bureaux d'études techniques. Il me semble qu'encore à l'époque, on pouvait lire sur le site de Abvent "un outils conçu par des architectes pour des architectes..." et il me semble aussi qu'un des arguments de positionnement A L'EPOQUE était de dire aux architectes de plutôt choisir un outils qui leur était dédié plutôt qu'un outils pluridisciplinaire et qui donc n'était pas adapté parfaitement à eux. Mais peut être que je me trompais. Merci à vous deux de m'éclairer sur mon ignorance en répondant à ces quelques questions: En 2017, dans AC:
Était-il possible de créer des objets spécifiques techniques? (poutres, fermes,... pour la structure et bouches de ventilation, réseaux de plomberies,... pour les MEP) Je connais la réponse...
Etait-il possible de leur associés des propriétés techniques spécifiques, avec les bonnes unités? Comme par exemple: des moments de flexion, des module d'élasticité des matériaux... pour les objets structurels ET pour les objets MEP, des débits de flux, des types de flux, des rugosités de matériaux, des pertes de charge,... Je suis déjà moins certains...
Etait-il possible de faire des calculs (et oui les ingénieurs ne font pas que du "dessin", ils doivent surtout calculer) dans le logiciels. par exemple, est ce que AC génère le modèle analytique structurel des éléments de structure, soit pour faire en interne des calculs de descente de charge soit pour exporter dans des outils plus sophistiqué de FEM. Concernant les MEP, est-ce que AC fait du dimensionnement automatique de réseau. (????)
Etait-il possible en interne ou via des add-on, de générer des notes de calcul selon les normes en vigueur en France?
Enfin, la question la plus importante: est-ce qu'en 2017, il y avait beaucoup de BET qui utilisait AC comme outils principal de conception et de modélisation? Merci de nous donner des noms, cela m'intéresse...
On peut encore poser toutes ces questions maintenant, est-ce qu'aujourd'hui AC le permet?
Je ne suis pas en train de prétendre que Revit fait tout cela parfaitement bien!
Par ailleurs @Christophe Fortineau, tu affirmes avec beaucoup d'aplomb que "Collaborer tous autour d'une unique solution propriétaire n'est donc pas faire du BIM mais pratiquer une solution propriétaire. A contrario le BIM a pour vocation la collaboration au sens le plus large possible et via des formats pérennes et universels."
Affirmer que seul est BIM, l'OpenBIM, est un acte fort de ta part et en tout les cas pas anodin. J'aimerais savoir sur quel expertise personnelle avérée et reconnue tu t'appuies pour affirmer ce genre de chose. As-tu un Master BIM voire un doctorat en BIM? Ou encore, as-tu des dizaines d'expériences en tant que contributeur BIM (modeleur, coordinateur ou manager) dans des projets d'envergure, avec processus BIM formalisé (convention, exigences MO,...) Je dis bien processus formalisés car s'il est facile de parcourir une piste de ski en slalomant librement, il est beaucoup plus difficile de descendre un vrai slalom (avec des piquets) et de devoir tourner quand il faut et non quand on veut...
Personnellement je ne suis absolument pas d'accord avec toi mais ce serait un sujet très intéressant sur lequel débattre!
Était-il possible de créer des objets spécifiques techniques? (poutres, fermes,... pour la structure et bouches de ventilation, réseaux de plomberies,... pour les MEP) Je connais la réponse...
Etait-il possible de leur associés des propriétés techniques spécifiques, avec les bonnes unités? Comme par exemple: des moments de flexion, des module d'élasticité des matériaux... pour les objets structurels ET pour les objets MEP, des débits de flux, des types de flux, des rugosités de matériaux, des pertes de charge,... Je suis déjà moins certains...
Etait-il possible de faire des calculs (et oui les ingénieurs ne font pas que du "dessin", ils doivent surtout calculer) dans le logiciels. par exemple, est ce que AC génère le modèle analytique structurel des éléments de structure, soit pour faire en interne des calculs de descente de charge soit pour exporter dans des outils plus sophistiqué de FEM. Concernant les MEP, est-ce que AC fait du dimensionnement automatique de réseau. (????)
Etait-il possible en interne ou via des add-on, de générer des notes de calcul selon les normes en vigueur en France?
Enfin, la question la plus importante: est-ce qu'en 2017, il y avait beaucoup de BET qui utilisait AC comme outils principal de conception et de modélisation? Merci de nous donner des noms, cela m'intéresse...
On peut encore poser toutes ces questions maintenant, est-ce qu'aujourd'hui AC le permet?
Je ne suis pas en train de prétendre que Revit fait tout cela parfaitement bien!
Par ailleurs @Christophe Fortineau, tu affirmes avec beaucoup d'aplomb que "Collaborer tous autour d'une unique solution propriétaire n'est donc pas faire du BIM mais pratiquer une solution propriétaire. A contrario le BIM a pour vocation la collaboration au sens le plus large possible et via des formats pérennes et universels."
Affirmer que seul est BIM, l'OpenBIM, est un acte fort de ta part et en tout les cas pas anodin. J'aimerais savoir sur quel expertise personnelle avérée et reconnue tu t'appuies pour affirmer ce genre de chose. As-tu un Master BIM voire un doctorat en BIM? Ou encore, as-tu des dizaines d'expériences en tant que contributeur BIM (modeleur, coordinateur ou manager) dans des projets d'envergure, avec processus BIM formalisé (convention, exigences MO,...) Je dis bien processus formalisés car s'il est facile de parcourir une piste de ski en slalomant librement, il est beaucoup plus difficile de descendre un vrai slalom (avec des piquets) et de devoir tourner quand il faut et non quand on veut...
Personnellement je ne suis absolument pas d'accord avec toi mais ce serait un sujet très intéressant sur lequel débattre!
J'aurais dû préciser interopérabilité des équipes plutôt que des produits qui, pour moi, est l'essence du BIM (compatibilité des produits n'est pas le but, mais un moyen parmi d'autres)
Le BIM ne se définit pas selon nous autres, mais selon BuildingSmart (IAI son nom de jeune fille) et cela signifie :
International Alliance for Interoperability
Une alliance de TOUS les éditeurs et non d'un seul pour une interopérabilité entre TOUS ces acteurs. Le Terme de BIM qui a remplacé celui de Virtual Building a même été apporté par un membre d'Autodesk pour nommer plus efficacement cette action du concevoir ensemble et mieux. Le BIM c'est l'openBIM ce sont des normes pour des échanges de données à partir de plusieurs outils lesquels utilisent diverses formats de travail.
interopérabilité n. f. Compatibilité des équipements, des procédures ou des organisations permettant à plusieurs systèmes, forces armées ou organismes d'agir ensemble
J'aurais dû préciser interopérabilité des équipes plutôt que des produits qui, pour moi, est l'essence du BIM (compatibilité des produits n'est pas le but, mais un moyen parmi d'autres)
J'aurais dû préciser interopérabilité des équipes plutôt que des produits qui, pour moi, est l'essence du BIM (compatibilité des produits n'est pas le but, mais un moyen parmi d'autres)
L'interopérabilité est maximale (du fait que tout le monde utilise Autodesk)
Interopérabilité n. f. capacité que possède un produit ou un système, dont les interfaces sont intégralement connues, à fonctionner avec d’autres produits ou systèmes existants ou futurs et ce sans restriction d’accès ou de mise en œuvre.
La compatibilité entre produits d'une même marque est la moindre des choses et ne répond à aucun enjeu collaboratif au sens large tel que définit par BuildingSmart mais, il ne s'agit donc pas d'interopérabilité BIM mais de compatibilité entre produits dans un environnement clos.
Bonjour.
Si je comprens bien, Jean Goyat fait parti des experts en : Close BIM Niv 3 Autodesk !
Est ce possible d'avoir les conventions, charte et Protocole BIM en guise de retour d'expérience ?
Ha! Je ne savais meme pas qu'un tel terme existait!
J'en profite pour aussi répondre ou completer la réponse de @Christophe Fortineau du coup: pour moi l'importance est l'efficacité et l'étendue de la collaboration - sur nos projets on est tous "open" vu que tout le monde collabore dynamiquement meme s'il s'agit d'un meme écosystème (vendeurs et sous-traitants aussi bien que designers, architectes et clients)
L'interopérabilité est maximale (du fait que tout le monde utilise Autodesk) et pour moi c'est ce qui importe - si le terme "open BIM" implique l'utilisation de l'IFC et le BCF alors il n'existe pas to my knowledge d'outils qui permet la collaboration niveau 3 (vu que ce sont, encore une fois de ce que je sais, des formats "d'échange" et non de "travail")
Naissance du de la conception préBIM 1984
Naissance des normes liées au BIM via la création de l'IAI 1995
Naissance de l'IFC 2006
Premières certifications IFC 2012
Émergence du terme d'openBIM en 2012 pour dissocier du BIM les pratiques non universelles et normées.
Le terme CloseBIM ne doit probablement pas avoir de définition au sein de BuildingSmart car il ne s'agit que d'une opposition aux terme d'openBIM.
Collaborer tous autour d'une unique solution propriétaire n'est donc pas faire du BIM mais pratiquer une solution propriétaire. A contrario le BIM a pour vocation la collaboration au sens le plus large possible et via des formats pérennes et universels.
Nos outils de conception ne sont que des portes d'accès au BIM et c'est pour cela que BuildingSmart ne définit pas le terme de CloseBIM qui ne correspond de fait pas à son domaine d'action.
Enfin s'agissant d'aspects règlementaires et normatifs il convient de se référer exclusivement à l'unique organisme dédié à cette tâche : BuildingSmart (ancien IAI). Le BIM n'a pas de frontière et sa langue semble être l'anglais. Google translate reste l'allier des moins anglophone d'entre nous. Après tout les types IFC resteront anglophone.
Naissance des normes liées au BIM via la création de l'IAI 1995
Naissance de l'IFC 2006
Premières certifications IFC 2012
Émergence du terme d'openBIM en 2012 pour dissocier du BIM les pratiques non universelles et normées.
Le terme CloseBIM ne doit probablement pas avoir de définition au sein de BuildingSmart car il ne s'agit que d'une opposition aux terme d'openBIM.
Collaborer tous autour d'une unique solution propriétaire n'est donc pas faire du BIM mais pratiquer une solution propriétaire. A contrario le BIM a pour vocation la collaboration au sens le plus large possible et via des formats pérennes et universels.
Nos outils de conception ne sont que des portes d'accès au BIM et c'est pour cela que BuildingSmart ne définit pas le terme de CloseBIM qui ne correspond de fait pas à son domaine d'action.
Enfin s'agissant d'aspects règlementaires et normatifs il convient de se référer exclusivement à l'unique organisme dédié à cette tâche : BuildingSmart (ancien IAI). Le BIM n'a pas de frontière et sa langue semble être l'anglais. Google translate reste l'allier des moins anglophone d'entre nous. Après tout les types IFC resteront anglophone.
Et pour synthetiser les échanges ci dessus, existera il un jour un dictionnaire du BIM made in france ? Support qui pourquoi pas serai disponibles ici : https://eduscol.education.fr/sti/bim
#BIM Managers expérimentés, on compte sur vous !
#BIM Managers expérimentés, on compte sur vous !
Et pour les différences entre Close et Open BIM, ces définitions sont elles les memes en france : https://www.bimtonic.be/fr/expertise-bim/faq/6/quelle-est-la-difference-entre-lopen-bim-et-le-clo ?
Du coup question bête : Où peut on trouver la norme française sur le BIM ?
Sachant que perso, ma définition du close BIM c'est celle là :
https://www.bimportal.be/fr/lexicon/closed-bim-2/
Sachant que perso, ma définition du close BIM c'est celle là :
https://www.bimportal.be/fr/lexicon/closed-bim-2/
Bonjour.
Si je comprens bien, Jean Goyat fait parti
des experts en : Close BIM Niv 3 Autodesk !
Qui est expert en Open BIM Niv 2 voir 3 ?
Le closeBIM est un terme inventé pour dissocier du BIM les pratiques non universelles et normées. Il est triste de constater en 2021 que les principes fondamentaux du BIM ne sont pas encore maitrisés au sein même de la profession.
process -> outil ou outil -> process? Le standard (ou "best practice") pour notre entreprise est d'avoir tous nos projets sur BIM 360 (et plus précisément Design Collaboration, la nouvelle mouture de C4R qui non seulement s'occupe de l'aspect collaboratif mais rajoute l'aspect contrôle & validation des données partagées).
Tous les acteurs du projet sont sous Revit (à 97%, ce que j'explique plus en details en anglais pour un projet finit l'an passé)
Une collaboration de "niveau 3" exige une interopérabilité des outils qui, pour l'instant, exige que tout le monde soit grosso-modo, dans la meme plateforme (et meme la meme version de la meme plateforme). Pour nous c'est Autodesk Revit + BIM 360... et c'est tout.
Les sous-traitants (notamment ceux travaillant sur la protection incendie) qui décident d'utiliser l'IFC doivent soit:
En resumé, vu que l'IFC en soit nest pas vraiment (pour moi en tout cas) un "fichier de travail" mais un "format échange", il est contradictoire de vouloir faire du "niveau 3" avec.
Mon opinion bien sur... mais aussi mon experience
Tous les acteurs du projet sont sous Revit (à 97%, ce que j'explique plus en details en anglais pour un projet finit l'an passé)
Une collaboration de "niveau 3" exige une interopérabilité des outils qui, pour l'instant, exige que tout le monde soit grosso-modo, dans la meme plateforme (et meme la meme version de la meme plateforme). Pour nous c'est Autodesk Revit + BIM 360... et c'est tout.
Les sous-traitants (notamment ceux travaillant sur la protection incendie) qui décident d'utiliser l'IFC doivent soit:
- decider de partager l'IFC directement - les autres acteurs du projet l'intègre à la leur en utilisant Desktop Connector (qui bug un peu pour être honnête)
- créer un fichier Revit, importer/lier leur IFC et collaborer la maquette pour qu'elle intègre à la maquette du projet
En resumé, vu que l'IFC en soit nest pas vraiment (pour moi en tout cas) un "fichier de travail" mais un "format échange", il est contradictoire de vouloir faire du "niveau 3" avec.
Mon opinion bien sur... mais aussi mon experience
Bonjour
A mon humble avis le BIM niveau 3 peut se concevoir dans une structure qui intègre dans un même local archis et bureaux d'études selon un mode de fonctionnement à l' anglo-saxone.
En France, avec le découpage opérationnel des métiers et des responsabilités ce mode de fonctionnement devient plus problématique.
A mon humble avis le BIM niveau 3 peut se concevoir dans une structure qui intègre dans un même local archis et bureaux d'études selon un mode de fonctionnement à l' anglo-saxone.
En France, avec le découpage opérationnel des métiers et des responsabilités ce mode de fonctionnement devient plus problématique.
Merci Yohann, Antoine, Michaël pour avoir "réveillé" ce post.
Et bien oui, ce post est déjà ancien, j'y émettais déjà mes réserves sur la définition de ce fameux "niveau 3", et plus le temps passe plus je me rend compte que cela s'assimile plus à la chasse au dahu, et que l'intérêt est ailleurs!
Et bien oui, ce post est déjà ancien, j'y émettais déjà mes réserves sur la définition de ce fameux "niveau 3", et plus le temps passe plus je me rend compte que cela s'assimile plus à la chasse au dahu, et que l'intérêt est ailleurs!
Bonjour,
Oui, on pourrait travailler en BIM3 avec l'IFC.
Mais c'est compliqué, quelques explications:
* Dans un projet, beaucoup de personnes peuvent travailler en "BIM", y compris tout ceux qui ne sont pas producteur d'une maquette ( donc avec un logiciel de CAO),
* la MOA en analysant la maquette via un viewer ou des plans ou Excel issus de maquettes.
* Un économiste qui ajouterait des données de coût.
* un chef de chantier avec son retour chantier.
Pour rappel, le "BIM" est un process (pas de la modélisation)
* Techniquement on peut ajouter des données dans un IFC (apparement on peut aussi ajouter de la 3D, mais jamais essayé).
Limite technique: la totalité des logiciels de CAO ( revit,archicad,allplan, tekla etc.) modélise dans un format natif puis converti en IFC. Si il y a "conversion" pas de bim 3.
Donc oui, c'est possible mais il faut s'affranchir de tous les logiciels de CAO actuellement sur le marché. ex: dans une logique GEM.
Oui, on pourrait travailler en BIM3 avec l'IFC.
Mais c'est compliqué, quelques explications:
* Dans un projet, beaucoup de personnes peuvent travailler en "BIM", y compris tout ceux qui ne sont pas producteur d'une maquette ( donc avec un logiciel de CAO),
* la MOA en analysant la maquette via un viewer ou des plans ou Excel issus de maquettes.
* Un économiste qui ajouterait des données de coût.
* un chef de chantier avec son retour chantier.
Pour rappel, le "BIM" est un process (pas de la modélisation)
* Techniquement on peut ajouter des données dans un IFC (apparement on peut aussi ajouter de la 3D, mais jamais essayé).
Limite technique: la totalité des logiciels de CAO ( revit,archicad,allplan, tekla etc.) modélise dans un format natif puis converti en IFC. Si il y a "conversion" pas de bim 3.
Donc oui, c'est possible mais il faut s'affranchir de tous les logiciels de CAO actuellement sur le marché. ex: dans une logique GEM.
Archicad n'a de cesse de se développer pour TOUTES les sensibilités de conception (surtout depuis 5ans)
Salut !
Oui ok mais surtout la structure et depuis Archicad 20 et surtout parfaitement depuis la version Archicad 24.
Pour le MEP cela ne sert à rien car les habitudes des BE sont trop tenaces comme les idées reçues d'ailleurs (la preuve ici même) et là encore Archicad permet d'intégrer l'IFC MEP et de le rendre éditable nativement dans Archicad depuis Archicad 20... Ou de le lier tel un Xref pour dans les deux cas pouvoir en détecter les collisions, préparer les réservation, annoter le modèle, en extraire un bcf et tout ça en natif Archicad sans plugin.
La question est donc vite répondu "Archicad que pour l'architecture" = LOL MDR
Yo
Depuis toujours on doit pour des raisons informatiques scinder en fichiers multiples.
Cette affirmation est erronée depuis 2009 et la création de l'applicatif BIMserveur devenu BIMcloud permettant la collaboration en temps réel via environnement client-serveur. Derrière ce terme quelque peu barbare nul n'est contraint de diviser un projet même de très grande ampleur car ce dispositif collaboratif traite la data comme une base de donnée et non comme une succession de projets successifs ou imbriqués même si cela reste tout à fait possible.
Cela a pour effet principale de ne synchroniser QUE les éléments modifié pour des transferts de données entre 4Ko et 2Mo dans l'écrasante majorité des cas.
Explications ici : lien du webinar hexabim à ce propos
Je reste par ailleurs disponible pour plus de précision à ce propos.
Et oui, l’equivalent À C4R existe pour archicad mais le gros problème d’archicad c’est Pas l’outils c’est tout simplement que même si cela existe il n’est pas possible de faire du BIM N 3 avec archicad tout simplement parce qu’archicad Ne s’adresse qu’a Des architectes.
[/code]
🤣 Et allplan au BET structure, vectorworks au pavillonneurs et revit aux ingénieurs. Plus sérieusement la question n'est pas la limite de l'outils mais plutôt l'idée parfois très grossière que l'on s'en fait et surtout les habitudes des concepteurs qui très souvent :
- au mieux souhaitent intégrer de nouvelles méthodes et outils mais sont bridés par le temps qu'on leur octroie ou la masse de projet "à traiter comme on a toujours fait"
- au pire partent du constat que ce qui fut vrai il y a 5 ans doit encore l'être en 2021 et le sera probablement à l'avenir
Fort de ce constat Archicad n'a de cesse de se développer pour TOUTES les sensibilités de conception (surtout depuis 5ans) et permet la collaboration via BIMcloud en temps réel sur un modèle possiblement unique et à partir d'une banale connexion ADSL et depuis un PC windows ou apple sans aucune distinction.
Pour répondre à la question initiale pour collaborer autour d'IFC en niveau 3 il faudrait solliciter un MVD type Design Transfer View mais aucune certification n'a été ni demandée par AUCUN éditeur à ce jour. Si l'IFC 2x3 peut disposer de ce MVD via certains éditeurs en réalité seul l'IFC 4 est structuré à cet effet et là encore ce n'est pas gagné : https://technical.buildingsmart.org/standards/ifc/mvd/mvd-database/
Christophe Fortineau
Consultant, formateur et AMO BIM
Salut à tous et merci Hakim pour ces précisions
POur ton info, certains BIM MANGAGERS, diplômé en architecture et compagnie osent parler de BIM de niveau 3 B + car ils utilisent BIMSYCH et que cela permet de compiler et annoter les maquettes...
Bref faisons en sorte de faire du BIM de niveau 2 de qualité en écrivant les règle de travail correctement et en les faisant appliquer, comme il a déjà été dit, le BIM de niveau 3 n'est actuellement que très peu utilisé, comme par exemple dans des boites tout corps d'état qui à l'aide d'une même maquette et du même soft sortent les maquettes structures et architecturales par exemple. Et pour les architectes, les BE qui travaillent depuis différentes agences et qui travaillent avec le même soft sur la même maquette.
Par ailleurs, tout le reste a déjà été dit.
Bon dimanche à tous
Gaëtan
POur ton info, certains BIM MANGAGERS, diplômé en architecture et compagnie osent parler de BIM de niveau 3 B + car ils utilisent BIMSYCH et que cela permet de compiler et annoter les maquettes...
Bref faisons en sorte de faire du BIM de niveau 2 de qualité en écrivant les règle de travail correctement et en les faisant appliquer, comme il a déjà été dit, le BIM de niveau 3 n'est actuellement que très peu utilisé, comme par exemple dans des boites tout corps d'état qui à l'aide d'une même maquette et du même soft sortent les maquettes structures et architecturales par exemple. Et pour les architectes, les BE qui travaillent depuis différentes agences et qui travaillent avec le même soft sur la même maquette.
Par ailleurs, tout le reste a déjà été dit.
Bon dimanche à tous
Gaëtan
Bonjour, ce sujet est très intéressant.
Il est important de bien différencier maquette globale et modèle de chaque discipline.
Une maquette est composée de plusieurs modèles, chaque discipline doit pouvoir rester libre de choisir son logiciel de production. C’est l’interopérabilité qui doit primer avant tout.
Je travaille sur un projet (Bim d'or 2017), ou nous sommes contraints d’utiliser différents logiciels de production adaptés aux besoins de différents métiers. Mais nous assemblons notre maquette globale en IFC sur la plateforme Bimsync, qui n’est pas juste une plateforme de GED ou un simple viewver.
Sur cette plateforme gérée par une personne dédiée à cette tâche, chaque intervenant a un statut et des droits liés à ce statut. Il peut visualiser la maquette globale, accéder aux données des autres disciplines sans pouvoir les modifier. Il peut extraire des quantitatifs, annoter les objets , créer des sujets, les attribuer ou les suivre,ect.
Seules les intervenant désignées comme Bim Manager\Coordinateur d’une discipline peuvent mettre à jour les modèles, ce qui permet de sécuriser les échanges.
Lors des réunions de revue de projet c’est bien la maquette globale au format IFC assemblée sur la plateforme qui est utilisée comme support en appui des plans.
Ainsi, la maquette globale est bien enrichie à travers des modèles IFC qui sont figés, datés et indicés, mais également avec des données et des remarques rajoutées en dehors des logiciels de productions BIM.
Au fur et à mesure de l’avancement du projet, les modèles Exe des entreprises sont intégrés à la plateforme et finiront par remplacer les modèles etudes.
Je pense que si en théorie le BIM niveau 3 consiste à faire travailler tous les intervenants d’un projet sur un même modèle, alors ce niveau ne peut pas exister en pratique. Car, en imposant un logiciel et un format natif cela va l’encontre de la définition du BIM qui est basée sur l’interopérabilité.
De plus, comme il a déjà été dit dans les commentaires précédents , techniquement et juridiquement c’est intenable sur un gros projet, surtout avec les solutions de productions actuelles.
En effet , pour produire, chaque intervenant a besoin de se baser sur les modèles des autres disciplines. il faut donc que ces modèles de référence soient récents mais figés, tracés et validés par les chefs de projets. Je ne vois pas comment on peut baser son étude et sa production sur des références susceptibles de changer toutes les 5 minutes.
je n’imagine pas par exemple, les BE CET tracer des réseaux et maquetter des locaux techniques en se basant sur des fonds de plans qui peuvent évoluer à chaque synchronisation. Les gains de temps et de productivité promis vont vite se traduire en problèmes et perte de temps assurés.
Ceci-dit, cela ne nous a pas empêché de regrouper parfois quelques disciplines compatibles dans un même modèle découpé en sous-projets pour faciliter la Pré-synthése et alléger le travail de coordination.
Il est important de bien différencier maquette globale et modèle de chaque discipline.
Une maquette est composée de plusieurs modèles, chaque discipline doit pouvoir rester libre de choisir son logiciel de production. C’est l’interopérabilité qui doit primer avant tout.
Je travaille sur un projet (Bim d'or 2017), ou nous sommes contraints d’utiliser différents logiciels de production adaptés aux besoins de différents métiers. Mais nous assemblons notre maquette globale en IFC sur la plateforme Bimsync, qui n’est pas juste une plateforme de GED ou un simple viewver.
Sur cette plateforme gérée par une personne dédiée à cette tâche, chaque intervenant a un statut et des droits liés à ce statut. Il peut visualiser la maquette globale, accéder aux données des autres disciplines sans pouvoir les modifier. Il peut extraire des quantitatifs, annoter les objets , créer des sujets, les attribuer ou les suivre,ect.
Seules les intervenant désignées comme Bim Manager\Coordinateur d’une discipline peuvent mettre à jour les modèles, ce qui permet de sécuriser les échanges.
Lors des réunions de revue de projet c’est bien la maquette globale au format IFC assemblée sur la plateforme qui est utilisée comme support en appui des plans.
Ainsi, la maquette globale est bien enrichie à travers des modèles IFC qui sont figés, datés et indicés, mais également avec des données et des remarques rajoutées en dehors des logiciels de productions BIM.
Au fur et à mesure de l’avancement du projet, les modèles Exe des entreprises sont intégrés à la plateforme et finiront par remplacer les modèles etudes.
Je pense que si en théorie le BIM niveau 3 consiste à faire travailler tous les intervenants d’un projet sur un même modèle, alors ce niveau ne peut pas exister en pratique. Car, en imposant un logiciel et un format natif cela va l’encontre de la définition du BIM qui est basée sur l’interopérabilité.
De plus, comme il a déjà été dit dans les commentaires précédents , techniquement et juridiquement c’est intenable sur un gros projet, surtout avec les solutions de productions actuelles.
En effet , pour produire, chaque intervenant a besoin de se baser sur les modèles des autres disciplines. il faut donc que ces modèles de référence soient récents mais figés, tracés et validés par les chefs de projets. Je ne vois pas comment on peut baser son étude et sa production sur des références susceptibles de changer toutes les 5 minutes.
je n’imagine pas par exemple, les BE CET tracer des réseaux et maquetter des locaux techniques en se basant sur des fonds de plans qui peuvent évoluer à chaque synchronisation. Les gains de temps et de productivité promis vont vite se traduire en problèmes et perte de temps assurés.
Ceci-dit, cela ne nous a pas empêché de regrouper parfois quelques disciplines compatibles dans un même modèle découpé en sous-projets pour faciliter la Pré-synthése et alléger le travail de coordination.
Bonjour,
Sujet de R&D en cours par un ou deux groupes de trois éléves en Master IN2C :
https://www.univ-valenciennes.fr/master-genie-civil-ingenierie-numerique-collaborative-pour-la-construction
Et lors d'une conférence dispensée par ProdWare, le spécialiste Autodesk du sujet avait l'ai de dire que le BIM Niveau 3 poura devenir réalité dans les mois à venir ...
Cette vidéo reste encore pour moi un sujet de R&D :
Les architectes et le BIM niveau 3 :
https://www.youtube.com/watch?v=zzBY3dLvM_E
Démarche BIM pas encore assez mure dans le BTP en france à l'heure actuelle ...
Sujet de R&D en cours par un ou deux groupes de trois éléves en Master IN2C :
https://www.univ-valenciennes.fr/master-genie-civil-ingenierie-numerique-collaborative-pour-la-construction
Et lors d'une conférence dispensée par ProdWare, le spécialiste Autodesk du sujet avait l'ai de dire que le BIM Niveau 3 poura devenir réalité dans les mois à venir ...
Cette vidéo reste encore pour moi un sujet de R&D :
Les architectes et le BIM niveau 3 :
https://www.youtube.com/watch?v=zzBY3dLvM_E
Démarche BIM pas encore assez mure dans le BTP en france à l'heure actuelle ...
Bonjour Thomas,
Je me rapproche assez de l'avis de Laurent,
Aujourd'hui on ne peut pas définir un niveau (de maturité) 3 du BIM par le simple biais d'un outil, il prendre acte des problèmes d'appartenance et responsabilité des données fournis à la maquette.
Niveau de maturité 3 d'accord sur le principe de fonctionnement technique, mais quid :
- De la propriété des données renseignées,
- De la protection numérique de l'intégrité de celles-ci,
- De la gestion juridique concernant la répartition des droits de modification, visualisation et utilisation de la maquette au stade finale,
Dès lors que plusieurs entité juridiquement dissociées vont interagir durant la réalisation de cette maquette ?
Faisons déjà du niveau 2 "multi-entreprises" de qualité tant que les normes juridiques ne sont pas clairement établies.
Sébastien,
Je me rapproche assez de l'avis de Laurent,
Aujourd'hui on ne peut pas définir un niveau (de maturité) 3 du BIM par le simple biais d'un outil, il prendre acte des problèmes d'appartenance et responsabilité des données fournis à la maquette.
Niveau de maturité 3 d'accord sur le principe de fonctionnement technique, mais quid :
- De la propriété des données renseignées,
- De la protection numérique de l'intégrité de celles-ci,
- De la gestion juridique concernant la répartition des droits de modification, visualisation et utilisation de la maquette au stade finale,
Dès lors que plusieurs entité juridiquement dissociées vont interagir durant la réalisation de cette maquette ?
Faisons déjà du niveau 2 "multi-entreprises" de qualité tant que les normes juridiques ne sont pas clairement établies.
Sébastien,
Juste une précision ou 2 pour compléter ma précédente réponse :
A signaler la solution BIMserver.center de Cype qui n'est donc liée ni à Revit ni à Archicad. C'est une solution centralisée de fichier prévue pour le BIM de niveau 3. Et bien sûr, le fichier central est au format IFC.
Et oui il existe bien un équivalent à C4R avec BIMcloud chez Graphisoft (Archicad).
Bonne journée
Merci jean Claude pour ce commentaire.
Pour préciser un peu, BIMserver.center est une plateforme collaborative d'échanges de modèles IFC par discipline, qui constituent in fine le projet de maquette numérique.
Et il existe des interactions entre disciplines, par exemple: le modèle IFC "architectural" alimente l'application de calcul de déperditions, qui alimente par un IFC "déperdition" l'application de tracé/dimensionnement CVC, qui alimente par un IFC "CVC" l'application de tracé/implantation/dimensionnement d'installations électriques (si présence d'une charge électrique correspondant à une pompe à chaleur, par exemple), qui aura reçu également un IFC "luminaires" issus de l'application d'étude d'éclairage et les reliera à au schéma unifilaire de l'installation... etc
En plus, il y a déjà des interactions de contrôle géométrique, tel que par exemple contrôler dans l'application électrique l'indice IP d'un luminaire vis-à-vis des zones de sécurité autour d'une baignoire par exemple est suffisant.
Je me garderai par contre de définir cela comme un BIM Niveau 3 (je ne crois pas que nous l'ayons défini ainsi dans une quelconque doc ou présentation, mais peut être me contredirez vous?). Il n'existe d'ailleurs pas à mon sens de définition vraiment consensuelle et académique de ces "niveaux". Mais on n'est pas en tout cas dans le cas décrit par Vincent.
Néanmoins on est complètement dans une vision de maquettes spécialisées, chacun gardant le contrôle sur sa discipline et plus particulièrement sur les entités et caractéristiques créées, ce qui correspond donc à ce que décrit Laurent Filleau (un BIM Niveau 2, donc, c'est cela? ;-) ).
L'avantage consiste dans la pérennité des échanges (l'historique de modification de chacun des acteurs est conservé, et les modèles IFC peuvent être lus dans 5 ans, 30 ans, 100 ans...) et l'ouverture que permet ce mode de fonctionnement: si une application spécialisée par un autre éditeur est en capacité de produire ou d'importer de l'IFC, elle permet directement de s'inscrire dans un projet avec cette plateforme. Et ainsi, on est en capacité de lier des modèles IFC issus de Revit, ArchiCAD, CYPE, etc... sur un même projet.
Et bientôt l'intégration des échanges BCF pour que les intervenants échangent des demandes entre eux. Mais c'est déjà possible à l'aide de viewer en capacité de lire du format IFC2X3/4, tel que JustBIM par exemple.
Plus d'info sur la "philosophie" qui régit un peu nos développements:
http://open-bim.cype.fr/
Juste une précision ou 2 pour compléter ma précédente réponse :
A signaler la solution BIMserver.center de Cype qui n'est donc liée ni à Revit ni à Archicad. C'est une solution centralisée de fichier prévue pour le BIM de niveau 3. Et bien sûr, le fichier central est au format IFC.
Et oui il existe bien un équivalent à C4R avec BIMcloud chez Graphisoft (Archicad).
Bonne journée
A signaler la solution BIMserver.center de Cype qui n'est donc liée ni à Revit ni à Archicad. C'est une solution centralisée de fichier prévue pour le BIM de niveau 3. Et bien sûr, le fichier central est au format IFC.
Et oui il existe bien un équivalent à C4R avec BIMcloud chez Graphisoft (Archicad).
Bonne journée
Voici mes précisions:
Maquette unique ne veux pas dire fichier unique! Depuis toujours on doit pour des raisons informatiques scinder en fichiers multiples. BIM niveau 3 signifies que les différentes disciplines travaillent directement dans les mêmes fichiers avec échanges bidirectionnels. Pas de découpage par discipline!
C4R est bien une solution matérielle qui permet de faire du BIM N 3 mais le marteau ne fait pas le charpentier...
D’ailleurs, on n’a pas attendu l’arrivee Récente de C4R pour faire du BIM N3. On pouvait déjà en faire avec revit serveur depuis une dizaine d’année.
Et oui, l’equivalent À C4R existe pour archicad mais le gros problème d’archicad c’est Pas l’outils c’est tout simplement que même si cela existe il n’est pas possible de faire du BIM N 3 avec archicad tout simplement parce qu’archicad Ne s’adresse qu’a Des architectes.
À la connaissance pas de N3 avec de l’IFC.
On oublie souvent qu’il n’y a pas que des intervenants qui produises des maquettes. Si un économiste ou un thermicien est capable d’enrichir directement les maquettes des achitectes, par exemple par synchronisation de base de donnée, c’est du N3!
Maquette unique ne veux pas dire fichier unique! Depuis toujours on doit pour des raisons informatiques scinder en fichiers multiples. BIM niveau 3 signifies que les différentes disciplines travaillent directement dans les mêmes fichiers avec échanges bidirectionnels. Pas de découpage par discipline!
C4R est bien une solution matérielle qui permet de faire du BIM N 3 mais le marteau ne fait pas le charpentier...
D’ailleurs, on n’a pas attendu l’arrivee Récente de C4R pour faire du BIM N3. On pouvait déjà en faire avec revit serveur depuis une dizaine d’année.
Et oui, l’equivalent À C4R existe pour archicad mais le gros problème d’archicad c’est Pas l’outils c’est tout simplement que même si cela existe il n’est pas possible de faire du BIM N 3 avec archicad tout simplement parce qu’archicad Ne s’adresse qu’a Des architectes.
À la connaissance pas de N3 avec de l’IFC.
On oublie souvent qu’il n’y a pas que des intervenants qui produises des maquettes. Si un économiste ou un thermicien est capable d’enrichir directement les maquettes des achitectes, par exemple par synchronisation de base de donnée, c’est du N3!
Bonjour Thomas,
Pour faire simple, pourquoi ne pas échanger vos fichiers IFC sans passer par un module de collaboration ?
C4R n'est pas obligatoire pour faire du BIM avec Revit et d'autre part, je ne pense pas qu'il y ait un équivalent pour Archicad.
Salutations,
JC Wallard
Pour faire simple, pourquoi ne pas échanger vos fichiers IFC sans passer par un module de collaboration ?
C4R n'est pas obligatoire pour faire du BIM avec Revit et d'autre part, je ne pense pas qu'il y ait un équivalent pour Archicad.
Salutations,
JC Wallard
Une seule maquette sur laquelle toutes les entreprises du projet viennent travailler en direct ?????
.Ce que je vous disais dans mon message précédent, techniquement c'est à peu près possible mais il y a des limitations : poids de fichiers, réseaux et surtout avoir la même plateforme de modélisation. J'ai testé C4R il y a longtemps, mais à ma connaissance C4R n'est pas faite pour travailler avec Archicad. C4R c'est Collaboration for Revit.
Mais BIM niveau 3, cela ne veut pas dire solution technique. C'est un processus de travail et de collaboration.
Si vous avez toutes les réponses d'un point de vue juridique, droits d'auteurs, risques encourus, gestion des processus, compétences des intervenants, besoins différents dans chaque métier... (avec ma voiture, d'un point de vue technique, je sais rouler à 240 km/h, mais je ne le fais pas car c'est risqué pour moi et les autres et j'encours des peines juridiques...)
Je vous invite vraiment à vous informer sur ces facettes du BIM.
https://boutique.cstb.fr/livres/348-le-bim-sous-l-angle-du-droit-9782868916716.html
(je n'ai aucune action dans le bouquin)
Mais si vous tenez à un tel projet, je souhaite beaucoup de courage à vous et votre BIM Manager. Il va passer quelques nuits blanches à trouver des réponses
Vous allez devoir vous "blinder" juridiquement, avoir des collaborateurs au top des processus BIM, des bonnes ressources informatiques...
Perso avec quelques années d’expérience à géré des projets en BIM, j'ai déjà du mal à gérer et obtenir un BIM niveau 2 correcte.
Si vous arrivez à faire un BIM Niveau 3 en France en 2017, alors faites nous partager votre retour d’expérience.
.Ce que je vous disais dans mon message précédent, techniquement c'est à peu près possible mais il y a des limitations : poids de fichiers, réseaux et surtout avoir la même plateforme de modélisation. J'ai testé C4R il y a longtemps, mais à ma connaissance C4R n'est pas faite pour travailler avec Archicad. C4R c'est Collaboration for Revit.
Mais BIM niveau 3, cela ne veut pas dire solution technique. C'est un processus de travail et de collaboration.
Si vous avez toutes les réponses d'un point de vue juridique, droits d'auteurs, risques encourus, gestion des processus, compétences des intervenants, besoins différents dans chaque métier... (avec ma voiture, d'un point de vue technique, je sais rouler à 240 km/h, mais je ne le fais pas car c'est risqué pour moi et les autres et j'encours des peines juridiques...)
Je vous invite vraiment à vous informer sur ces facettes du BIM.
https://boutique.cstb.fr/livres/348-le-bim-sous-l-angle-du-droit-9782868916716.html
(je n'ai aucune action dans le bouquin)
Mais si vous tenez à un tel projet, je souhaite beaucoup de courage à vous et votre BIM Manager. Il va passer quelques nuits blanches à trouver des réponses
Vous allez devoir vous "blinder" juridiquement, avoir des collaborateurs au top des processus BIM, des bonnes ressources informatiques...
Perso avec quelques années d’expérience à géré des projets en BIM, j'ai déjà du mal à gérer et obtenir un BIM niveau 2 correcte.
Si vous arrivez à faire un BIM Niveau 3 en France en 2017, alors faites nous partager votre retour d’expérience.
Bonjour,
Merci pour votre réponse.
Aujourd'hui, nous travaillons déjà sur une maquette unique avec C4R pour certains projets.
C'est la définition du BIM niveau 3, un modèle unique est stocké sur un serveur centralisé, accessible par tous les intervenants et durant toute la durée de vie d'un ouvrage, non ?
Je dois travailler avec des personnes qui utilisent Archicad et je me pose la question suivant : comment travailler sur une seule maquette comme avec C4R ?
Thomas A.
Bureau d'études BECICE
Merci pour votre réponse.
Aujourd'hui, nous travaillons déjà sur une maquette unique avec C4R pour certains projets.
C'est la définition du BIM niveau 3, un modèle unique est stocké sur un serveur centralisé, accessible par tous les intervenants et durant toute la durée de vie d'un ouvrage, non ?
Je dois travailler avec des personnes qui utilisent Archicad et je me pose la question suivant : comment travailler sur une seule maquette comme avec C4R ?
Thomas A.
Bureau d'études BECICE
Bonjour;
Il n'y a pas de rapport entre C4R et le BIM Niveau 3
C4R est un apport technique (un mode d'échange)
Le BIM niveau 3 est un process.
Et Il y quelques variantes de définition du BIM niveau 3.
Pour certaines les maquettes uniques de niveau 3 = modèle unique alors non ce n'est pas possible pour multiples raisons techniques (fichiers trop lourds à exploiter, incompatibilités des softs.....) et juridiques. L'idée est belle mais c'est déjà tellement compliqué en niveau 2.
Pour certaines les maquettes uniques de niveau 3 = c'est une compilation instantanée de l'ensemble des fichiers (modèles) qui composent une maquette (les fichiers sont liés entre eux) et chaque métier travaille en "live" directement sur les fichiers partagés. L'info est ainsi partagée quasiment instantanément entre chaque métier. Là techniquement c'est possible mais le côté juridique nous rattrape... Sur un projet, un responsable de ma boîte qui n'y connaissait rien et qui avait entendu dans une conférence que l'on pouvait faire du BIM niveau 3, m'avait imposé de déployer un projet comme cela. Il en est très vite revenu et y a mis fin en APS.
A mon sens, essayons déjà de faire un bon niveau 2 (et en est très loin)...
Il n'y a pas de rapport entre C4R et le BIM Niveau 3
C4R est un apport technique (un mode d'échange)
Le BIM niveau 3 est un process.
Et Il y quelques variantes de définition du BIM niveau 3.
Pour certaines les maquettes uniques de niveau 3 = modèle unique alors non ce n'est pas possible pour multiples raisons techniques (fichiers trop lourds à exploiter, incompatibilités des softs.....) et juridiques. L'idée est belle mais c'est déjà tellement compliqué en niveau 2.
Pour certaines les maquettes uniques de niveau 3 = c'est une compilation instantanée de l'ensemble des fichiers (modèles) qui composent une maquette (les fichiers sont liés entre eux) et chaque métier travaille en "live" directement sur les fichiers partagés. L'info est ainsi partagée quasiment instantanément entre chaque métier. Là techniquement c'est possible mais le côté juridique nous rattrape... Sur un projet, un responsable de ma boîte qui n'y connaissait rien et qui avait entendu dans une conférence que l'on pouvait faire du BIM niveau 3, m'avait imposé de déployer un projet comme cela. Il en est très vite revenu et y a mis fin en APS.
A mon sens, essayons déjà de faire un bon niveau 2 (et en est très loin)...
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