3 axes pour une migration réussie vers le BIM
Le BIM est aujourd’hui bien présent dans le monde de la construction et dessine le futur. De plus en plus de projet se font ou vont se faire en BIM. Or à l’heure actuelle des choses peu de bureaux d’études et d’architectes sont déjà prêts. Le BIM ne s’improvise pas… Il faut donc une équipe motivée, structurée et compétente autour de ce projet collaboratif. C’est pourquoi des prérequis sont nécessaires…
La plupart des bureaux de maîtrise d’œuvre sont encore entre la 2D et la 3D et n’intègrent pas une partie prépondérante du processusBIM à savoir l’ajout d’informations. La maitrise des IFC et des formats interopérables en est encore à ses balbutiements malgré le travail remarquable réalisé par Building smart en matière d’open BIM et d’interopérabilité.
Aujourd’hui la notion de BIM se restreint souvent à une simple modélisation en 3D du modèle architecte, structure et fluides. Mais le BIMn’est pas seulement un acte de modélisation, mais bien plus. C’est un processus collaboratif autour d’un protocole et d’une maquette numérique.
Le BIM est donc composé à 70% de la collaboration entre les différents intervenants et à 30% par l’informatique et la modélisation.
En cela se sont donc les compétences de chaque collaborateur qui doivent être évaluées bien plus que celle de son parc informatique dans un premier temps.
Ce ne sont pas les logiciels qui vont agir seuls…
Il faudra aussi pouvoir identifier au sein de la structure une équipe motivée pour passer au BIM avec à sa tête un BIM manager qui saura implémenter le BIM et ses processus au sein de l’entreprise.
C’est pourquoi ils doivent être formés aussi bien aux notions de processus et de protocole que de modélisation et d’IFC.
Dans un deuxième temps il faut pouvoir évaluer aussi le niveau de ses logiciels, leur interopérabilité, leur capacité à modéliser sans perdre de vue que chacun d’eux ne doit pas contraindre mais bien aider à la conception du projet.
Migrer vers le BIM ne nécessite pas forcement l’achat ou le changement de logiciel mais bien de créer un univers d’interopérabilité entre les méthodes de travail actuelles avec leurs logiciels spécifiques et les modeleurs et compatibles IFC.
L’autre défi à relever est celui de l’organisation interne et des processus d’échanges de données au sein même de l’entreprise et leur hiérarchisation.
Trop souvent des protocoles et des procédures claires sont établis pour les exports de fichiers, plans ou documents vers l’extérieure de la structure. Ce que l’on comprend aisément cela représentant l’image de marque de l’entreprise mais trop souvent au détriment d’une rigueur d’échange de données et de stockage au sein même de l’entreprise.
Pour une migration réussie vers le BIM il faut donc bien prendre en compte les 3 axes suivants :
- Compétences
- Informatique
- Organisation