Interface et interopérabilité entre logiciels BIM pour la production des maquettes numériques de la voie ferrée et du troisième rail

L'industrie ferroviaire, qui est l'une des plus anciennes dans le domaine de la mobilité, connaît actuellement une croissance considérable. Face aux défis contemporains du changement climatique et du développement durable, on assiste à l'électrification et à l'automatisation croissantes des lignes ferroviaires, ainsi qu'à la construction de nouvelles lignes de métro à travers le monde. Les entreprises françaises spécialisées dans ce secteur se sont distinguées par leur expertise dans des projets de grande envergure, tels que la construction de lignes à grande vitesse (LGV), de tramways, de métros et de lignes régionales. Afin de maximiser le retour sur investissement et d'augmenter la productivité, ces entreprises ont décidé d'adopter le BIM (Building Information Modeling) dans leurs projets, suivant ainsi la tendance du secteur de la construction. Cependant, la complexité inhérente à ces projets, qui impliquent un grand nombre de structures distinctes, constitue un défi majeur. Par exemple, dans la construction d'une ligne de métro, plusieurs sous-systèmes doivent fonctionner ensemble, tels que la voie, le troisième rail, l'alimentation électrique, le matériel roulant, les quais et bien d'autres. Chacun de ces éléments nécessite l'utilisation d'outils et de méthodologies spécifiques. Dans ce type de projet, l'objectif est de travailler en harmonie pour fournir un modèle BIM cohérent pour l'ensemble du projet, ce qui devient une tâche ardue si l'on n'a pas les moyens de le faire. Et pour se donner les moyens, il faut travailler avec des logiciels les plus performants du marché tant par leur capacité de production mais aussi en termes d’interopérabilité.