Interopérabilité BIM : Un accord qui pourrait changer la donne ?

Le 1er octobre 2024, buildingSMART International (bSI) et l'Industrial Digital Twin Association (IDTA) ont annoncé un accord de coopération qui suscite l’intérêt des experts du BIM. Mais que signifie réellement cette collaboration pour les professionnels du secteur ? Plutôt qu’un simple événement à cocher sur le calendrier, cet accord soulève des questions essentielles sur la manière dont l'interopérabilité et la digitalisation dans le domaine de la construction pourraient évoluer.

Cet accord vise à promouvoir l’interopérabilité numérique au sein de l'environnement bâti. En d'autres termes, il s'agit de faciliter la communication entre différents systèmes numériques, un peu comme trouver un traducteur lors d'une réunion internationale où chacun parle sa propre langue. Les parties prenantes se concentreront sur l'utilisation de l'IFC (Industry Foundation Classes), des jumeaux numériques, et le rôle de l’Asset Administration Shell (AAS).

Activités clés à l'horizon

Les principales activités prévues dans ce cadre incluent :

• Identification de sujets de collaboration : Qui ne souhaiterait pas avoir une liste de thèmes brûlants à discuter autour d’un café virtuel ?
• Invitations croisées à des événements : Imaginez les échanges enrichissants lors de conférences où des experts BIM et jumeaux numériques se côtoient.
• Activités promotionnelles conjointes : Parce que parfois, il vaut mieux deux têtes que une pour faire passer un message fort.
• Échanges d’informations : Un partage de connaissances qui pourrait faire des étincelles dans le développement de nouveaux standards, comme l’IFC 5.

Comme le souligne Clive Billiald, PDG de buildingSMART International, cette initiative pourrait catalyser la transformation numérique dans le secteur de la construction. Mais qu'est-ce que cela implique vraiment pour ceux qui œuvrent quotidiennement dans ce domaine ?

Une occasion à saisir pour les professionnels du BIM

Pour les experts du BIM, cette coopération représente une belle opportunité d'améliorer l'intégration des données et des processus. L’Asset Administration Shell, par exemple, offre une structure standardisée pour accéder aux informations sur l’ensemble du cycle de vie des actifs. Cela pourrait simplifier la gestion des données, un enjeu crucial dans nos projets souvent complexes.

Prenons l’exemple d’un bâtiment en construction. Avec une meilleure interopérabilité, chaque acteur, des architectes aux ingénieurs en passant par les gestionnaires d’installations, pourrait accéder aux mêmes données en temps réel. Cela ressemblerait à une grande danse synchronisée où chacun connaît les pas, réduisant ainsi les risques de faux pas.