Bonjour,
Le projet est intéressant, mais ce sujet soulève quelques points. Certains sont directement ou non abordés dans le dernier message de Florent Pouriel. D'autres, au cours de ce sujet.
1°) le premier est "c'est le bordel, non?"
L'idée de départ est intéressante mais je rejoindrais là encore Florent Pouriel. Quelqu'un qui souhaite s'intégrer à la démarche (ce qui est mon cas, notamment pour Revit -archi, STR, MEP, peut-être VRD, si besoin) est un peu largué, cela s'est emballé rapidement autour de quelques initiés aux méandres du collaboratif et semble laisser peu de place à un nouvel arrivant qui souhaiterait un peu de rigueur.
et c'est d'ailleurs fort dommageable, dans un contexte où l'échange et le travail collaboratif supposent justement davantage de rigueur, de planification et de dialogue. En ce sens, je répondrais à la toute première instance qui demande comment procéder (message d'ouverture du sujet), en suggérant effectivement de créer des groupes simulant des cabinets d'architectes, des bureaux de Maîtrise d'Oeuvre et des entreprises. (actuellement, plusieurs échanges IFC sur les mêmes logiciels sont réalisés, puisque certains logiciels sont représentés plusieurs fois.)
2°) Cette conclusion du premier point soulève le second. Existe-t-il au sein d'Hexabim, Bim+ ou autre, un moyen de recenser les connexions entre les maquettes, un moyen de mettre en commun, en un même lieu, les remarques de chacun, plutôt que d'allonger ce sujet (je viens de tout lire et j'en ai déjà oublié la moitié) ?
En l'état, il est difficile de suivre le projet, difficile de savoir sur quelle base partir... il semble que même pour le fichier original, il n'est pas évident de savoir lequel prendre (modification de bois à béton, changement de classe IFC de certains éléments, et j'en passe certainement). A ce stade, un nouvel arrivant est-il sûr de partir sur une base saine ? Ce qui pourrait fausser le résultat du test.
Mon idée est que, si le conteneur de ces informations (un post unique contenant un tableau à mettre à jour, par exemple) est accessible à tous, davantage de personnes peuvent faire part de leur savoir, sans pour autant prendre part à la modélisation, en apportant des réponses techniques à des points spécifiques (cas des murs polygonaux, par exemple). Cela permet aux testeurs de mettre à profit ces solutions plus rapidement, sans avoir à créer un sujet sur le site à chaque nouveau problème.
3°) Sans que cela ne soit directement lié aux maquettes et aux échanges, je rejoins de nouveau Florent Pouriel sur les abréviations. Et, toujours dans une dynamique d'échange et de collaboration accrue, il devient primordial de parler le même langage. Peut-être n'ai-je alors pas trouvé le sujet afférent, mais une liste unique, que les utilisateurs peuvent modifier sans poster 1000 messages à la suite, et reprenant les abréviations "classiques" et leur contexte d'emploi serait judicieuse. (si elle existe, ce sujet n'ai pas lieu d'être, mais elle manque de visibilité, dans ce cas.)
Comme je l'avais déjà mentionné sur un autre sujet, si l'on souhaite attirer le maximum de monde sur le sujet du collaboratif / participatif, et, par extension, du BIM et ses implications, il est primordial d'ouvrir au maximum la communication. Le langage hermétique va exactement à l'encontre de cette volonté, comme le coût des formations / informations (dont j'avais justement parlé.)
Peut-être y'a-t-il d'autres points, auquel je ne pense pas ou plus.
Pour me recentrer sur le sujet de l'échange, je vois qu'il manque toujours (à priori) de modèles revit. Concrètement, que faut-il ?
- CVC / Plomberie
- Electricité
- Structure
- VRD
- ... ??
Issu de la Structure (structures béton, charpentes bois et métalliques) je ne suis pas calé en CVC, Electricité ou encore VRD, mais je sais en modéliser. Si cela peut servir, je me ferais une joie d'intégrer le groupe de travail. (j'en profite pour rappeler le point 1° )
Et, puisque je lance le sujet, je veux bien m'occuper de la centralisation des informations, si j'ai une réponse "positive" au point n°2 (centralisation des infos via un post unique ou autre).
Et enfin, pour répondre à Florent Pouriel:
1°) Le BIM ne cherche pas à redéfinir les contours des responsabilités et des actes imputables à un poste particulier. Donc, dans un projet BIM, le dessinateur (modélisateur) béton doit réaliser ses propres plans comme il le fait dans un processus standard. Il va donc effectivement s'appuyer sur la maquette architecturale en la liant à son propre projet. A partir de ce moment, cela dépend des moyens d'échanges d'informations qui régissent le marché. Schématiquement, le marché répond à du BIM niveau 2 ou 3? C'est un peu réducteur, mais l'interface GO / Architecte / BET sera sensiblement différente suivant les deux cas.
Dans le 1er, le dessinateur lie la maquette qui lui sert de support à son projet puis en copie les informations dans son projet. Il modifie alors dans son projet ses propres éléments (qui sont des copies du support) suivant ses propres contraintes. il renvoie enfin sa maquette à l'architecte et/ou aux autres corps de métier pour que chacun d'eux mettent à jour leur maquette respective.
Dans le 2nd, la centralisation de l'information vise à impacter la modification directement au sein d'un fichier unique, final, qui se met à jour au fur et à mesure. En somme, dans ce cas, l'architecte va dessiner un mur, puis le modélisateur GO va appliquer directement à cet objet ses contraintes.
Voilà qui répond indirectement à la question 2°.
3°) Si l'échange se fait par le biais de formats interopérables, type IFC, il est possible à l'utilisateur de spécifier ce qu'il souhaite transmettre, limitant ainsi le niveau d'informations de la maquette "transitoire". il est aussi possible (suivant les logiciels utilsés, sans doute) de masquer au sein de votre projet les informations du fichier lié qui ne vous intéresse pas. Autre solution (là encore, peut-être dépend du logiciel), vous pouvez créer un gabarit d'importation d'IFC, de sorte à n'intégrer dans votre projet que les objets utiles quoi que soit existant au sein de la maquette IFC initiale.
4°) Pour ce qui est des formats :
BREP : Technique de représentation d'une forme tridimentionnelle.
BCF : BIM Collaboration Formation. il s'agit de formats interopérables liés aux protocoles BIM, open source. XML open source)
Merci à ceux qui ont eu le courage de me lire jusqu'au bout.