Bonjour,
Sondage renseigné... et de première importance actuellement !
Dommage cependant qu'il interdise la nuance. Par exemple, la question 3 peut avoir les trois choix comme réponse. Certaines agences mélangent les objets créés en interne, les objets téléchargés et ceux réalisés par un prestataire (cela dit, un prestataire sollicité pour réaliser des objets spécifiques devrait le faire avec la charte interne à son client.)
Et, en ce qui me concerne et toujours pour l'exemple, le temps passé à corriger ou remplacer un objet téléchargé, comme évoqué dans la question 8, est totalement dépendant de l'objet à créer et du logiciel concerné, allant de quelques minutes à plusieurs jours.
Il y a plein de problèmes et ça dépend d'une spécialité à une autre. Il y a des problème dans la géométrie, dans les informations ( manque ou structuration)… Le problème qu'il n' y a pas de cahier de charge qui normalise ce domaine malgré son impact sur le processus BIM.
Je vous rejoins complétement sur ces deux points.
Les besoins des utilisateurs sont fonction de leurs domaines d'expertise. Et le fait qu'il n'existe pas de cahier des charges universel pose problème quant à la cohérence des informations graphiques et sémantiques inscrites dans les objets que nous récupérons auprès de services dédiés puisque, dès lors, le contenu et la structure des objets sont laissés à l'appréciation des concepteurs desdits objets.
Par ailleurs, chez un même fournisseur d'objets "BIM", le contenu des objets et leur structure sont différents de l'un à l'autre. Cela se comprend dans le rapport du prestataire à son client mais pas dans celui de la prestation à son utilisateur.
Le revers d'un cahier des charges universel, d'une norme imposée devient sa compréhension et son appréhension par la majorité. Le sondage questionne sur les connaissances des classifications. Mais, si elles existent et que la plupart des acteurs du Bâtiment en ont au moins entendu parler, elles sont élitistes en ce sens qu'elles sont bien souvent incompréhensibles (en plus de n'exister trop souvent qu'en anglais).
Le plus gros souci des plateforme d'objets BIM c'est la qualité de la modélisation, souvent trop faible !
Le LOD 350 et + ils connaissent pas ^^
Comme pour beaucoup de choses en ce monde, c'est à la fois plus complexe et complètement lié à votre propos.
En effet, à l'heure actuelle, peu doivent être les contributeurs qui savent réellement ce que sont les classifications (Masterformat, Uniformat, Omniclass, EPIC...), les normes (LOD, IFC, IDM, IFD...), ce qu'elles englobent, comment les appliquer et ce qui doit vraiment figurer comme information dans un objet. Peut-être encore moins nombreux sont ceux qui savent exploiter cette donnée finale, au travers d'outils aussi variés que les logiciels de CAO, de FM, de GMAO... Mais finalement, tout ceci fait bien partie du LOD, et notamment du LoI, donc indirectement des méthodes pour atteindre ces objectifs.
Il est tout à fait possible de créer des objets qui répondent à tous les besoins d'un public visé par un logiciel donné. Mais tout cela est encore très récent, immature (Néanderthalien, pour paraphraser Cyrille Charbonneau). Donc, il y a encore beaucoup d'efforts à faire pour parvenir à un résultat convenable... en espérant que pour une fois, ce ne soit pas une usine à gaz. Mais rien qu'à voir un fichier COBie ou un IFC, c'est mal engagé.
In fine, j'ai personnellement abandonné l'idée d'utiliser le moindre objet venant de l'extérieur et recrée systématiquement tout ce dont j'ai besoin. C'est long (et dommage, bien sûr) mais au moins c'est cohérent et les objets répondent aux besoins du projet visé.