Bonjour,
Je rejoins un peu le propos de Walter Monloubou, il est possible de récupérer des murs mutlicouches de la maquette architecturale et d'en faire des murs monocouche, ou, en tout cas, de leur affecter un type de mur correspondant aux dispositions constructives choisies.
Le problème est que les murs sont alignés par rapport à l'axe du mur (l'axe de l'épaisseur totale, et non du porteur). De fait, un décalage entre les deux murs porteurs réels peut survenir. Bien que l'option axe porteur comme ligne de justification existe, elle impose que le mur d'origine soit créé comme il se doit (avec les couches non porteuses en dehors des limites de couches principales)... ce qui n'est pas toujours le cas.
Dans le cadre d'un copier/contrôler depuis un mur mutlicouche, je préconiserais de copier dans votre modèle le mur à l'identique de l'original, puis, une fois closes les fonctions de collaboration, modifier la ligne de justification du mur composé puis la composition dudit mur suivant vos besoins.
Pour ce qui est de la décomposition du mur en autant de murs que nécessaires (un pour l'intérieur, un pour le porteur et un pour l'extérieur) c'est une décomposition qui reste intéressante car elle permet notamment de gérer précisément les connexions d'isolants intérieurs en sous-face de dalle avec l'isolant intérieur vertical, par exemple. Elle permet de faire filer un isolant extérieur sur toute la hauteur du bâtiment alors que le mur porteur lui-même peut s'arrêter de dalle à dalle, etc...
Autre intérêt, le quantitatif est plus simple à sortir. D'autant qu'il est plus précis, car en appliquant cette méthode de travail aux sols et toitures tout comme aux murs, elle permet de ne pas omettre dans le calcul des "hauteurs cachées". C'est le cas par exemple d'une cloison qui doit descendre jusqu'au dessus de la dalle porteuse et non au dessus du sol fini. Dans le cadre d'un carrelage collé/scellé sur chape, par exemple, si la dalle est représentées en multicouches, la cloison sera modélisée plus courte que la réalité...
Cependant, cette méthode présente l'inconvénient évident d'alourdir considérablement le travail de saisie du modèle, et de pouvoir engendrer des oublis, de fait. Sans compter une modification du modèle là encore plus lourde. Deuxième inconvénient, moindre et un peu plus spécifique certes, est le risque que le modèle analytique ne soit pas utilisable en l'état après récupération, surtout en charpente, domaine dans lequel cohabitent beaucoup de pièces rattachées les unes aux autres. Je vous passe les détails des modes de connexions automatiques des modèles analytiques, mais il faut avoir en tête que la multiplication d'objets proches pouvant inclure une telle fonction multiplie d'autant les erreurs de saisies... et les corriger est très long et tout aussi fastidieux.